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Actualités - CHRONOLOGIES

Dossier régional - Chareh sera reçu cet après-midi à Baabda - Burns ajourne sa visite à Beyrouth pour consacrer - sa mission au contentieux israélo-palestinien

Le chef de la diplomatie syrienne, Farouk el-Chareh, est attendu aujourd’hui vers 13 heures à Beyrouth pour des entretiens axés, d’une part, sur les développements de la situation sur la scène israélo-palestinienne, et, d’autre part, sur la guerre menée contre le terrorisme international. M. Chareh sera accueilli à 11 heures au poste-frontière de Masnaa par le ministre des Affaires étrangères, Mahmoud Hammoud. Il sera reçu au palais de Baabda par le président Émile Lahoud à qui il remettra un message du président syrien Bachar el-Assad. L’entrevue aura lieu en présence du chef du Législatif, Nabih Berry, du Premier ministre Rafic Hariri et du ministre des AE. La visite de M. Chareh coïncide avec l’arrivée dans la région du secrétaire d’État adjoint pour les affaires du Proche-Orient, William Burns, qui est accompagné de son conseiller spécial, le général à la retraite, Anthony Zinni. Les deux émissaires américains sont arrivés hier en fin de journée en Israël. La mission de M. Burns et du général Zinni sera sans aucun doute évoquée lors des entretiens de M. Chareh avec le chef de l’État. Le secrétaire d’État adjoint devait effectuer une escale à Beyrouth vers la fin de la semaine. Notre correspondant diplomatique Khalil Fleyhane indique toutefois que M. Burns a renoncé à venir au Liban dans le cadre de sa mission actuelle. Il aurait décidé de consacrer exclusivement ses contacts à la tension dans les territoires autonomes palestiniens. Les sources diplomatiques à Beyrouth indiquent que l’Administration américaine s’est fixée pour objectif prioritaire d’amener les Israéliens et les Palestiniens à calmer le jeu dans les territoires occupés et à redoubler d’efforts afin de mettre un terme au cycle infernal de la violence qui compromet sérieusement le processus de paix dans la région. Les sources susmentionnées précisent qu’en réalité le secrétaire d’État adjoint a non pas «annulé», mais plutôt «ajourné» sa visite à Beyrouth, Washington étant soucieux de tout mettre en œuvre au stade actuel afin de rétablir le calme dans les Territoires, dans la perspective de la visite que le Premier ministre israélien, Ariel Sharon, effectuera dans la capitale fédérale au début du mois de décembre. Les milieux diplomatiques américains à Beyrouth soulignent dans ce cadre qu’en réalité, la chancellerie US n’avait pas été officiellement notifiée d’une visite de M. Burns au Liban. Les mêmes milieux précisent que si le secrétaire d’État adjoint n’a pas inclus Beyrouth dans sa visite actuelle au P-O, ce n’est nullement dans le but de boycotter le Liban en raison de sa position concernant la demande américaine de geler les avoirs du Hezbollah. Preuve en est, ajoutent les milieux en question, que le secrétaire d’État, Colin Powell, est entré en contact par téléphone il y a quelques jours avec M. Hariri, de même qu’il a adressé un message à son homologue libanais concernant les efforts américains visant à relancer le processus de paix dans la région. Il reste que selon les sources susmentionnées, Washington continue d’insister pour que le pouvoir libanais donne une suite favorable à la demande américaine de gel des avoirs du Hezbollah, parallèlement à la stabilisation définitive de la situation le long de la frontière entre Israël et le Liban. Sur ce plan, indique-t-on dans les mêmes milieux, l’Administration Bush n’a pas été convaincue outre mesure de l’argument défendu devant les membres de la Chambre des représentants par le président Lahoud, le 18 novembre dernier. Le chef de l’État avait alors souligné que le Hezbollah n’a pas de ramification internationale qui ferait de lui une organisation terroriste, comme l’affirme Washington. L’ensemble de ce dossier en rapport avec la situation du Hezbollah ainsi que les efforts américains visant à réactiver la dynamique de paix dans la région seront au centre des entretiens que M. Chareh aura aujourd’hui au palais de Baabda. Cette réunion pourrait porter également sur l’échéance du 27 décembre prochain, date à laquelle les pays membres de l’Onu devront préciser leur position au sujet des modalités d’application de la résolution 1373 du Conseil de sécurité sur la lutte contre le terrorisme.
Le chef de la diplomatie syrienne, Farouk el-Chareh, est attendu aujourd’hui vers 13 heures à Beyrouth pour des entretiens axés, d’une part, sur les développements de la situation sur la scène israélo-palestinienne, et, d’autre part, sur la guerre menée contre le terrorisme international. M. Chareh sera accueilli à 11 heures au poste-frontière de Masnaa par le ministre...