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Parlement 2009 - CHRONOLOGIES

CINÉMA - « Tout court », festival francophone de courts-métrages - en 16 et 35 mm ce soir et demain au CCF

Les amateurs de courts-métrages pourront assister aux projections proposées au CCF, rue de Damas, dans la salle Montaigne. Ce soir et demain de 19h à 22h, entrée 2 000LL (attention, le CCF n’accepte les paiements qu’en livres libanaises). Ce soir : – Voix de Ossama Aboul Atta (Égypte, 23 minutes, 35 mm, sous-titres français) : après 30 ans passés loin de son village, Hamed est de retour, accompagné de sa femme française, Simone. Celle-ci subit une excision. – Je t’aim de Guillaume Canet (France, 11 minutes, 35 mm, sous-titres arabes) : comme chaque nuit, il rentre ivre à la maison et trouve sa petite fille endormie. Il lui parle dans son sommeil et s’excuse d’être un mauvais père. Mais le lendemain, son vice est toujours là. – Nouvelle de la tour L de Samuel Benchetrit (France, 8 minutes, 35 mm, sous-titres arabes) : la nuit, au pied d’une tour HLM, un jeune type (peut-être un dealer) traîne sans rien faire. Arrive un homme (peut-être un flic) qui lui demande du «chocolat». Leur discussion vire à l’absurde. Ce film a obtenu, au festival de Vallaloid, le prix IUP du meilleur court-métrage européen. – Roule ma poule de Caroline Vignal (France, 15 minutes, 35 mm, sous-titres arabes) : Paris sous la pluie. Elle est vieille fille et prof dans une auto-école. Sa vie change quand un de ses élèves lui propose de boire un verre, s’il obtient son permis de conduire. Film en compétition à la Mostra Curta Cinema de Rio de Janeiro. – Bom ! de Clément Subileau et David Tarde (France, 12 minutes, 35 mm, version française) : un jeune couple revenant de vacances tombe en panne sèche sur une aire de repos. Lui va chercher de l’essence et laisse sa femme enceinte seule. Tout d’un coup, un bruit étrange venant du toit : bom ! Le film a concouru aux festivals Dakino de Bucarest, de San Sebastian et de Vallaloid. – Les oiseaux en cage ne savent pas voler de Luis Briceno (France, 6 minutes, 35 mm, muet) : ce film d’animation a obtenu le prix «Eat Carpet» du Festival international du court-métrage de Sydney, le prix du public au festival Molodist de Kiev et a été nommé meilleur court-métrage à la Mostra de Sao Paulo. – Un taxi pour Aouzou de Serge Coelo (Tchad, 26 minutes, 35 mm, sous-titres arabes) : Ali Baba Naour est chauffeur de taxi dans une grande ville. Aujourd’hui, il va être papa. Ce court-métrage a été diffusé sur ZDF, Canal+ et TVP1. – En attendant de Serge Hazavanicus (France, 16 minutes, 35 mm, version française) : un couple, invité chez des amis en banlieue parisienne, attend les autres convives en bas de l’immeuble. C’est le moment de remettre en question leur relation amoureuse. – La boîte à musique de Rindala Kodeih (Liban, 10 minutes, 16 mm) : Khalil est chauffeur de taxi à Beyrouth. La guerre est finie, mais pas dans son esprit : à chaque coin de rue, le danger le menace. Entre ses hallucinations et la réalité, la frontière est mince. – Gelée précoce de Pierre Pinaud (France, 17 minutes, 35 mm, version française) : elle adore son lapin. Mais quand ses parents lui apprennent que son chouchou est homosexuel, il y a de quoi se poser des questions. Ce film a participé aux festivals de Cologne et d’Uppsala. Demain samedi : – Vision de Nadine Khan (Égypte, 11 minutes, 35 mm, sous-titres français) : une vieille fille, très attachée à sa mère, lui parle de son prétendant qu’elle attend, des repas, des médicaments. Peine perdue : celle-ci ne lui répond jamais. – La Flamme de Ron Dyens (France, 3 minutes, 35 mm, muet) : Deauville, dans les années 30 : deux amoureux se rencontrent. Mais les pellicules anciennes sont fragiles. – Une vie pour Spencer Pearly de Vincent Coste (France, 14 minutes, 35 mm, version française) : le soir de Noël, un homme à la vie morne et banale tombe en voulant accrocher une étoile sur le sapin. Quand il se réveille, le monde a changé, comme si ses fantasmes étaient devenus réalité, pour le meilleur et pour le pire. – Jean et monsieur Alfred de Frédéric Dubreuil (France, 17 minutes, 35 mm, sous-titres arabes) : Jean vit dans un HLM et perçoit une maigre retraite d’ouvrier. Alfred occupe un poste important dans l’administration. Jean, malgré sa pauvreté, vit heureux dans son monde imaginaire et féerique jusqu’au jour où la réalité le rattrape brutalement. – La vallée verte de Caroline Baddour (Liban, 10 minutes, 16 mm) : un jeune Français tombe en panne dans la Békaa. Il fait nuit et il trouve refuge dans la maison d’une femme qui semble habiter seule. – La robe de mariée de Zeina Fathallah (Liban, 12 minutes, 16 mm) : une jeune femme s’apprête à se marier à un Libanais revenu au pays pour épouser une vierge, ce qu’elle n’est plus. Elle en parle à une amie et révèle son secret à sa mère. Discussion-débat avec les réalisateurs présents : Vincent Coste, Frédéric Dubreuil, Caroline Baddour et Zeina Fathallah (20-30 minutes). – Rire de trop de Brahim Letaief (Tunisie, 20 minutes, 35 mm) : un homme sans histoires se retrouve victime d’une «caméra cachée». L’irruption de la télévision dans son petit monde change complètement sa vie. Jusqu’à l’exaspération. Ce film a été sélectionné par le festival de Clermont-Ferrand et les Journées internationales du court-métrage de Tunis. – Des morceaux de ma femme de Frédéric Pelle (France, 10 minutes, 35 mm, version française) : un homme âgé apprend que sa femme vient de mourir. Il décide de tout oublier d’elle. Absolument tout. Ce film a obtenu le grand prix du festival international du film de Bucarest, la mention du jury du festival de Calpabio, le deuxième prix du jury du festival du court-métrage de Cologne et le prix du public du festival de Livorno. – Khemissa de Molka Madhaoui (Tunisie, 13 minutes, 35 mm, version arabe) : Tunisie, La Marsa, une banlieue cossue, une villa luxueuse. Une femme de 35 ans s’apprête à se suicider avant que son mari rentre de voyage quand la porte sonne : c’est Khamissa, une vieille bédouine qui passe dans le quartier mendier un morceau de pain. Le film a obtenu le prix Don-Quichotte des Journées internationales du court-métrage de Tunis. – La collection invisible de Barbera Visser (France, 12 minutes, 35 mm, version française) : un vieillard tyrannique avec sa femme et sa fille a une passion : sa collection de gravures anciennes. Il ne cesse de le leur répéter, mais il ne sait pas tout. – Demain est un autre jour de Laurent Tirard (France, 7 minutes, 35 mm, sous-titres arabes) : Jérôme a tout perdu, il déprime, sans sommeil et sans un mot. Son pote Gérard a décidé de le sortir de ce mauvais pas.
Les amateurs de courts-métrages pourront assister aux projections proposées au CCF, rue de Damas, dans la salle Montaigne. Ce soir et demain de 19h à 22h, entrée 2 000LL (attention, le CCF n’accepte les paiements qu’en livres libanaises). Ce soir : – Voix de Ossama Aboul Atta (Égypte, 23 minutes, 35 mm, sous-titres français) :...