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Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

Commémoration - Le parti Baas a célébré hier le 31e anniversaire du Mouvement de redressement - Pakradouni appelle au rééquilibrage - des relations libano-syriennes

La direction du parti Baas au Liban a célébré hier au palais de l’Unesco la commémoration du 31e anniversaire du Mouvement de redressement en Syrie opéré par le regretté président Hafez el-Assad. Et tandis que le président de la Chambre et le Premier ministre étaient respectivement représentés par le ministre de l’Énergie et de l’Eau Mohammed Abdel-Hamid Beydoun et par le ministre d’État Béchara Merhej, on notait la présence de l’ancien président du Conseil Rachid Solh, celle des ministres Ali Kanso, Sebouh Hovnanian et Khalil Hraoui, ainsi que d’une pléthore de députés. Le président élu des Kataëb, Karim Pakradouni, le secrétaire général du Hezbollah, sayed Hassan Nasrallah, et le chef du Parti syrien national social, Gebrane Arayji, ont également participé au meeting. Ainsi qu’un grand nombre de personnalités politiques libanaises et syriennes, et d’autres venues de différents horizons. Premier à prendre la parole : Karim Pakradouni. Qui a rendu un vibrant et appuyé hommage à l’ancien président syrien Hafez el-Assad, et à ses «cinq réalisations» dans notre pays. «Il a empêché la division du Liban et répété à qui voulait l’entendre que le but de la présence syrienne était de préserver l’unité du Liban et non de s’unir au Liban. Il a érigé le Liban en “patrie définitive pour tous ses habitants”, selon le texte de l’accord de Taëf. Il a empêché la naissance d’une autorité palestinienne sur le territoire libanais. Il a instauré la concomitance des deux volets, libanais et syrien. Sa cinquième réalisation : lorsque les Israéliens se sont retirés du Liban. Et tout cela, le président Lahoud l’a reçu en héritage. Et je profite de cette occasion pour dire que les Kataëb soutiennent la stratégie suivie par le chef de l’État : l’unité du Liban, son indépendance, le refus de l’implantation, la concomitance des deux volets et l’appui à la résistance», a martelé Karim Pakradouni. Qui a affirmé le désaccord de son parti avec les États-Unis au sujet de la présence du Hezbollah sur la liste terroriste. Appel aux chrétiens Et faisant inconditionnellement sien le «je redresse donc je suis», il a appelé à «un mouvement de redressement global» au Liban : «que les chrétiens rectifient leurs erreurs, que l’on fasse cesser le déséquilibre entre les Libanais et que l’on rectifie le déséquilibre dans les relations libano-syriennes», a demandé le chef des Kataëb. Qui a appelé les chrétiens dans leur ensemble «à renoncer définitivement à la politique de boycottage et à s’intégrer dans le projet de l’État, un État capable, juste et propre», après avoir établi le parallèle entre les musulmans «opprimés et que l’État n’écoutait pas», durant la Première République, et les chrétiens actuellement qui souffrent «d’injustice, de non-représentativité et d’appréhension par rapport au présent et au futur». Karim Pakradouni a ainsi demandé à l’État d’écouter les doléances des chrétiens, pour arriver à instaurer l’équilibre national. Promettant que les Kataëb allaient «veiller à la défense des droits des chrétiens, à leur représentativité et leur participation au pouvoir, tout en ne touchant pas à ceux des musulmans». Estimant que «la sécurité prévaut au Liban, grâce à l’armée et aux FSI, de même que l’unité nationale, grâce à l’éveil des Libanais et l’entente entre les différents partis politiques», il a invité le gouvernement et son chef à «redresser l’économie avant que ne survienne l’explosion». Enfin, s’arrêtant sur les relations libano-syriennes, le président élu des Kataëb a estimé que celles-ci «ont besoin d’une vaste et courageuse opération de redressement, pour qu’il n’y ait plus aucun déséquilibre». «Les Kataëb appellent ainsi les présidents Lahoud et Assad à prendre l’initiative de purifier ces relations, à les sortir des intérêts partisans ou personnels marécageux, et à les maintenir à un niveau stratégique garant des intérêts nationaux communs des deux pays», a conclu Karim Pakradouni. Respect et justice Même son de cloche pour Mohammed Abdel-Hamid Beydoun, et son discours dithyrambique à l’adresse de l’ancien président syrien. «Grâce au président Assad, le Liban et la Syrie ont été réunis en un partenariat qui a cimenté leurs destins, et qui a permis une renaissance effective du Liban, qui ployait sous le joug de l’occupation et de la guerre civile», a-t-il dit. Estimant d’autre part que «les États-Unis imposent la force, l’exhibent et accomplissent les victoires qu’ils souhaitent accomplir». «Mais ils n’imposent pas le respect, et n’en bénéficient pas. Parce que souvent, à travers la planète, ils restent aux antipodes du concept de la justice. Il n’y a pas de solution sans justice. Et notre critère d’acceptation ou de refus tient à l’équité de la solution. Et est dépendant de l’obtention de tous nos droits», a-t-il assuré. Quant au député Assem Kanso, il a souhaité que «les États-Unis sachent enfin que le fait de considérer la résistance et l’intifada comme étant du terrorisme, est quelque chose de très coûteux pour eux. Et que nous ne prenons pas leurs menaces au sérieux». Pour sa part, le chef du PSNS Gebrane Arayji, a affirmé que : «Nous sommes les victimes du capitalisme, et nous refusons d’assumer le rôle du sacrifié dans le monde».
La direction du parti Baas au Liban a célébré hier au palais de l’Unesco la commémoration du 31e anniversaire du Mouvement de redressement en Syrie opéré par le regretté président Hafez el-Assad. Et tandis que le président de la Chambre et le Premier ministre étaient respectivement représentés par le ministre de l’Énergie et de l’Eau Mohammed Abdel-Hamid Beydoun et...