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Actualités - CHRONOLOGIES

Beyrouth défend toujours la position du Hezbollah

Baabda, Koraytem, et le centre Sofil. Telles étaient les trois étapes de la courte escale au Liban de la délégation américaine formée de quatre membres de la Chambre de représentants : Darrell Issa, Nick Rahal, John Cooksey et Brian Kerns. Accompagnée de l’ambassadeur des États-Unis au Liban, Vincent Battle, les congressmen se sont rendus à Baabda, où le chef de l’État, leur a affirmé que le Hezbollah avait «limité son action (militaire) aux territoires libanais» et qu’il la poursuivait «pour libérer ce qui reste de territoire occupé», en référence aux fermes de Chebaa. Le chef de l’État a ajouté que le Hezbollah était «une organisation militante et de résistance et nullement une organisation terroriste comme l’affirme Israël, qui fait pression sur les États-Unis pour qu’ils adoptent cette qualification». Évoquant les attentats du World Trade Center, il a indiqué que le Liban a fermement condamné le terrorisme. «Le Liban a fait face à des actes terroristes qu’il est parvenu à limiter en l’espace de trois jours», a-t-il dit faisant allusion aux événements de Denniyé, en décembre 1999. Évaluant le dossier régional, le chef de l’État a souligné l’importance «de relancer le processus de paix sur les bases de l’accord de Madrid». «Les États-Unis devraient profiter de la situation actuelle en Afghanistan pour débloquer le processus de paix dans la région», a-t-il poursuivi. Le président de la République a également relevé «le problème des réfugiés palestiniens» refusant «leur implantation au Liban, rappelant leur droit au retour». «Tant que ce problème n’est pas réglé, la région ne connaîtra pas la stabilité», a-t-il dit. À Achrafieh, la délégation s’est entretenue avec le vice-Premier ministre, Issam Farès, qui a réaffirmé la position du Liban. Évoquant la relance économique, M. Farès a souligné dans ce cadre l’importance du déblocage du processus de paix dans la région. À Koraytem, à l’issue d’une réunion qui a duré environ une heure avec le chef du gouvernement, Rafic Hariri, M. Issa a souligné que «le président Bush s’attend à ce que les divers gouvernements coopèrent (avec les États-Unis) et le Liban est en train de coopérer presque sur tous les plans». Répondant à une question relative à l’action du Hezbollah dans les fermes de Chebaa, M. Issa a indiqué qu’au «cours de ses entretiens au Liban et en Syrie, la délégation a écouté les doléances des responsables et pris note de leur volonté de renforcer les mesures restrictives contre toute organisation qui mène des activités (terroristes à caractère international)». Des sources diplomatiques ont noté que «le rapport que la délégation des membres du Congrès devrait soumettre au comité des relations internationales à la Chambre des représentants est le premier du genre. Et l’ambassade du Liban à Washington suivra la réaction de l’Administration américaine».
Baabda, Koraytem, et le centre Sofil. Telles étaient les trois étapes de la courte escale au Liban de la délégation américaine formée de quatre membres de la Chambre de représentants : Darrell Issa, Nick Rahal, John Cooksey et Brian Kerns. Accompagnée de l’ambassadeur des États-Unis au Liban, Vincent Battle, les congressmen se sont rendus à Baabda, où le chef de l’État,...