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Actualités - CHRONOLOGIES

BEYROUTH-PARIS - Le chef de l’État a reçu une délégation parlementaire française de haut niveau - Lahoud : Le Liban restera à l’abri - des conséquences du 11 septembre

Le chef de l’État, le général Émile Lahoud, a remercié hier, au nom du Liban, «la France pour son soutien constant : ce qui confirme la profondeur des relations historiques entre nos deux pays amis ainsi que notre foi commune en la justice, le droit et la paix». Le n°1 de l’État s’est exprimé hier, recevant le président de la commission parlementaire française François Loncle à la tête d’une délégation formée entre autres de Georges Hage, vice-président de la commission, des députés René Mangin et Bernadette Isaac-Sibille ainsi que de l’ambassadeur de France à Beyrouth Philippe Lecourtier. «Le président français Jacques Chirac a, à plusieurs reprises, rappelé qu’il se tenait au côté du Liban. En insistant sur le respect de sa souveraineté, de son indépendance, de son droit à libérer son sol de l’occupation israélienne», a ajouté le chef de l’État. Assurant que le Liban «restera à l’abri des conséquences du 11 septembre dernier, et pour de nombreuses raisons. Et plus particulièrement grâce à une position libanaise unifiée pour faire face à ces événements, grâce au soutien de pays frères et amis contre les velléités préjudiciables israéliennes». Et appelant la communauté internationale à «réévaluer ce qui se passe», le président de la République a affirmé que «seules la justice et sa mise en œuvre effective peuvent régler les crises du monde, et cela ne peut se faire que par le dialogue. La violence appelle la violence et génère de la haine, une haine qui mène à l’intégrisme, parfois au terrorisme», a estimé le général Lahoud. Et de réaffirmer que le Liban a condamné avec virulence le terrorisme, qu’il s’y est également opposé. «Sauf que, parallèlement, il nous est impossible de considérer la résistance à l’occupation comme étant du terrorisme. Parce que c’est la volonté unanime des Libanais et parce que la légalité internationale autorise les peuples à lutter pour la libération de leur territoire. L’histoire française est riche d’exemples et les côtes de Normandie en sont témoins», a-t-il rappelé, invitant l’Union européenne «à jouer un rôle pour une paix juste et globale de la crise israélo-arabe sur les bases de l’accord de Madrid. Il n’est pas possible que la situation reste telle qu’elle est», a-t-il dit. Et réitérant la nécessité «d’assurer le droit des Palestiniens à récupérer leur terre» et le refus du Liban «de la moindre implantation», le locataire de Baabda a indiqué qu’«il existait bon nombre de solutions au dossier palestinien : l’application des résolutions internationales par exemple. Et les États-Unis doivent revoir, à la lumière de l’après-11 septembre, leur position à l’égard des conflits qui déchirent la planète – et notamment la crise israélo-arabe», a-t-il conclu à l’adresse de ses visiteurs, qui ont repris hier l’avion pour Paris. Notons enfin parmi les autres visiteurs de Baabda : le président du Parti syrien national social Gebrane Arayji, le président de la Caisse arabe pour le développement socio-économique Abdellatif el-Hamad et le procureur général Adnane Addoum.
Le chef de l’État, le général Émile Lahoud, a remercié hier, au nom du Liban, «la France pour son soutien constant : ce qui confirme la profondeur des relations historiques entre nos deux pays amis ainsi que notre foi commune en la justice, le droit et la paix». Le n°1 de l’État s’est exprimé hier, recevant le président de la commission parlementaire française...