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Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

Communautés - Sfeir dénonce les relations - déséquilibrées avec Damas

TUCUMÀN (Argentine) – De notre envoyé spécial Habib CHLOUK Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, est arrivé tard dans la soirée de dimanche (heure de Beyrouth) à l’État de Tucumàn pour une visite éclair d’une trentaine d’heures, après avoir passé deux jours dans l’État de Mendoza. Le cardinal Sfeir, qui devait regagner Buenos Aires hier soir, se rendra demain, mercredi, au Mexique, quatrième étape de sa tournée qui a déjà englobé la France, l’Uruguay et l’Argentine. À son arrivée à l’aéroport de Tucumàn, le patriarche maronite a été accueilli par une foule de personnalités dont, notamment, le ministre de la Culture de l’État de Tucumàn, Julio el-Saghir (d’origine syrienne), le responsable de la paroisse de Saint-Maron, le père Domingo Atounour (originaire du Chouf), ainsi que de nombreux notables de la communauté libanaise. Dans une déclaration à la presse peu après son arrivée, le cardinal Sfeir a, une nouvelle fois, condamné les attentats du 11 septembre, soulignant que cet acte terroriste aura des retombées négatives sur l’ensemble de la conjoncture dans le monde. Mgr Sfeir a mis l’accent à ce propos sur la gravité de la situation au Proche-Orient. Il a affirmé que les difficultés présentes sont dues essentiellement à une mauvaise répartition des richesses à l’échelle internationale. À Tucumàn, le cardinal Sfeir s’est rendu au siège de l’Association libanaise, situé à la rue Chacabuco, à Saint Miguel, où des banderoles à la gloire du patriarche maronite et du Liban avaient été accrochés. S’adressant aux membres de la communauté libanaise, Mgr Sfeir a d’abord rappelé les épreuves endurées par le Liban, mettant l’accent sur les efforts que les Libanais résidents et les émigrés devraient déployer afin de sortir le pays de la crise. «Nous ne demandons pas plus que notre droit, a notamment déclaré le patriarche maronite. Nous désirons être comme les autres au service de ce pays, sur un pied d’égalité». À l’aube d’hier (heure de Beyrouth), une importante cérémonie a été organisée à la place de l’Indépendance, à Saint Miguel, où la circulation a été interrompue pour la circonstance. Plus tard dans la journée, le cardinal Sfeir a rencontré de nombreux notables et membres des communautés libanaise et syrienne. Il a prononcé à cette occasion un discours (en espagnol) dans lequel il a évoqué le volet des rapports libano-syriens. Faisant allusion aux relations qui lient les émigrés libanais et syriens en Argentine, Mgr Sfeir a exprimé le souhait que des liens de fraternité existent entre Libanais et Syriens «non seulement en Argentine, mais aussi partout dans le monde». «Mais il ne saurait y avoir de relations fraternelles tant qu’il existe des rapports déséquilibrés et des relations de soumission entre les deux parties», a conclu Mgr Sfeir.
TUCUMÀN (Argentine) – De notre envoyé spécial Habib CHLOUK Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, est arrivé tard dans la soirée de dimanche (heure de Beyrouth) à l’État de Tucumàn pour une visite éclair d’une trentaine d’heures, après avoir passé deux jours dans l’État de Mendoza. Le cardinal Sfeir, qui devait regagner Buenos Aires hier soir, se...