Francophonie - Des mois de travail couronnés par des stages à l’étranger - Remise de prix aux journalistes en herbe au Beirut Hall

Au stand de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF), au Salon lire en français et en musique, vendredi dernier, six jeunes étudiants venus de diverses universités du pays ont reçu des prix. En mars dernier, ils avaient décidé de participer à un concours. Sélectionnés par le jury, ils ont poursuivi l’aventure en rédigeant régulièrement des articles pour L’Orient-Le Jour. Confrontés au métier, avec ses heurs et ses malheurs, ils n’ont pas baissé les bras. Et certains comptent toujours devenir journalistes. En mars 2001, sélectionnés par un jury de professionnels, neuf jeunes étudiants ont remporté le concours «Journalistes en herbe», organisé par l’Agence universitaire de la francophonie (AUF), dans le cadre de la semaine du français en fête, et parrainé par la Société générale de banque au Liban (SGBL) et L’Orient-Le Jour. Notre quotidien a publié régulièrement, depuis le mois de mai, les articles de six d’entre eux, les trois autres jeunes sélectionnés ayant préféré ne pas poursuivre l’expérience de l’écriture. Vendredi dernier, le travail de ces six journalistes en herbe a été récompensé. Rania Massoud (Université Saint-Joseph) effectuera un stage d’un mois à Bruxelles au quotidien La Libre Belgique. Le stage a été possible grâce à l’apport de l’AUF et du Commissariat général aux relations internationales de la Communauté française de Belgique. Également grâce au soutien de l’AUF, Karim Dahdah (Université de Balamand-Alba) passera un mois à Paris dans les locaux de Radio France Internationale (RFI). Gabriel Ferneiné (Université de Balamand-Alba), Vanessa Madi (Université Saint-Joseph), Hala Dahrouge (Université de Balamand-Alba), et Ibtissam Abboud (Université Saint-Esprit Kaslik) ont reçu chacun un bon d’achat de 150 dollars, offerts par L’Orient-Le Jour et l’AUF, échangeable à la Librairie Le Point. La Société générale de banque au Liban (SGBL) avait déjà offert des prix aux lauréats en mars 2001. Vendredi dernier, une petite foule de plusieurs personnalités et de quelques badauds s’est formée au stand de l’AUF, décoré par de pleines pages de L’Orient-Le Jour, sélectionnées aux dates de la publication des articles des six journalistes en herbe, tous présents au Beirut Hall. Prenant la parole, Michel Bennasar, directeur du bureau du Moyen-Orient de l’AUF, a indiqué que dans le cadre de l’année de la francophonie, «le concours lancé en mars 2001 avait pour objectif de stimuler l’intérêt des jeunes pour le journalisme de qualité en langue française en leur offrant la possibilité de publier régulièrement dans les pages d’un grand quotidien francophone des articles sur des sujets divers». Et de poursuivre que «pour tout étudiant qui aspire à devenir un jour journaliste, la chance consiste souvent à pouvoir publier un premier article signé. C’est cette opportunité que nous avons voulu offrir à tous les étudiants intéressés». Robert Teyssier, directeur à la SGBL, a pour sa part relevé que l’organisme qu’il représente «est heureux d’encourager les actions francophones en direction de la jeunesse». «Notre activité vers les jeunes s’inscrit dans la durée, et soyez assurés que nous aurons encore beaucoup d’occasions de vous surprendre». C’est Fifi Abou Khaled, épouse du directeur de la rédaction de L’Orient-Le Jour, Amine Abou Khaled, qui a pris la parole pour présenter «les journalistes en herbe» et pour remettre les prix aux lauréats. «Comme vous savez, il y a toujours de bonnes herbes, de mauvaises herbes, et des herbes folles», a-t-elle dit, faisant allusion à la dizaine de jeunes sélectionnés en mars dernier. Remettant les prix, Mme Abou Khaled a eu une attention particulière à chacun des six finalistes du concours. Un cocktail au stand de l’AUF a suivi.