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Actualités - CONFERENCES INTERNATIONALES

La reprise du dialogue politique au P-O - domine la conférence Euromed

La situation au Proche-Orient et les efforts européens pour relancer le dialogue politique entre Israéliens et Palestiniens ont dominé la rencontre de deux jours des ministres des Affaires étrangères de l’UE et de leurs 12 partenaires méditerranéens, qui s’est achevée hier à Bruxelles. Les participants ont appelé toutes les parties impliquées dans la crise au Proche-Orient à «reprendre immédiatement, sans préalables et sans conditions, le chemin de la négociation en vue d’appliquer les recommandations du rapport Mitchell», selon les conclusions de la réunion présentées par la présidence belge de l’Union européenne. Le plan Mitchell – qui prévoit un cessez-le-feu, des mesures pour restaurer la confiance et la reprise de négociations – est bien «la feuille de route qu’il faut essayer de suivre», a estimé le ministre belge des Affaires étrangères, Louis Michel. Auparavant, son homologue israélien Shimon Peres avait également indiqué qu’Israël continuait à se placer dans la perspective tracée par le plan Mitchell. M. Michel a toutefois souligné qu’une reprise du processus de paix imposait d’abord de «créer les conditions d’une volonté politique réciproque». L’UE a insisté sur l’importance de nouvelles mesures de sécurité au Proche-Orient pour recréer un climat de confiance propice à une reprise du dialogue. Shimon Peres a toutefois relativisé hier la portée de sa rencontre, la veille à Bruxelles, avec le président de l’Autorité palestinienne Yasser Arafat, en assurant qu’elle ne devait pas susciter de «faux espoirs». Le ministre israélien a cependant estimé que «les espoirs de paix ne sont pas morts» au Proche-Orient et qu’il fallait «continuer le travail». Plus généralement, la réunion de Bruxelles qui réunissait les 27 pays du partenariat euro-méditerranéen devait permettre de «favoriser le dialogue entre cultures et civilisations». Après les attentats du 11 septembre et leurs conséquences, notamment l’action américaine en Afghanistan, les participants ont renouvelé leur condamnation des attentats aux États-Unis et du terrorisme. Les 15 pays de l’UE et leurs 12 partenaires méditerranéens ont également fait le point sur les différents volets du partenariat Euromed. Ils ont notamment convenu de la nécessité de renforcer la coopération en matière sociale et culturelle ainsi que dans le domaine de la justice et des affaires intérieures. Plusieurs nouveaux programmes sont en préparation visant à améliorer l’insertion des femmes dans la vie professionnelle et à favoriser l’emploi des jeunes. La coopération entre l’UE et les pays du pourtour méditerranéen devrait également s’intensifier dans le domaine judiciaire. L’action contre le terrorisme, la lutte contre la criminalité organisée, l’immigration clandestine mais aussi les questions concernant l’asile et les migrations devraient être concernées. En matière économique, l’UE a apporté son appui à l’accord d’Agadir, conclu en mai dernier entre l’Égypte, le Maroc, la Tunisie et la Jordanie et visant à établir entre eux une zone de libre-échange. «La zone de libre-échange» euro-méditerranéenne prévue en 2010 «ne peut pas être constituée seulement des accords d’association bilatéraux» entre l’UE et les pays du pourtour méditerranéen, a-t-on souligné côté européen. L’UE a conclu de tels accords d’association – principal instrument du partenariat Euromed – avec tous ses partenaires à l’exception de l’Algérie, du Liban et de la Syrie. Elle espère terminer les négociations avec Beyrouth et Alger d’ici à la fin de l’année. Les discussions avec Damas sont moins avancées. La prochaine conférence euro-méditerranéenne est prévue au printemps à Valence (Espagne).
La situation au Proche-Orient et les efforts européens pour relancer le dialogue politique entre Israéliens et Palestiniens ont dominé la rencontre de deux jours des ministres des Affaires étrangères de l’UE et de leurs 12 partenaires méditerranéens, qui s’est achevée hier à Bruxelles. Les participants ont appelé toutes les parties impliquées dans la crise au...