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Actualités - CHRONOLOGIES

INSOLITE - La danse orientale comme thérapie gérontologique

La musique et la danse, des remèdes à tous les maux. Physiques et mentaux. Et cela vaut pour les 7 à 77. Témoin, ce papier envoyé de New York par notre ancien collaborateur Harry Koundakjian. – «Je me sens rajeunir !», s’exclame Louise Huguel (cent ans) en se balançant sur son fauteuil roulant. – «Moi, je danse littéralement sur mon fauteuil roulant !», plaisante Bebe Leader, 98 ans. – «Si j’avais mon deuxième pied, je me serais levée et j’aurais fait comme elle», dit Bea Watson, 88 ans et amputée du pied gauche. – «On en oublie notre handicap», dit Phyllis Wagner, 64 ans et atteinte de sclérose en plaques. – «Ceci est totalement différent des shows que nous connaissons», explique Harold Diamond, atteint de la maladie d’Alzheimer Cette énergie qui meut soudain ces personnes terrassées par le temps et la maladie est communiquée par les performances d’une danseuse orientale. Cela se passe dans une maison de retraite américaine, le Franklin Center for Rehabilitation. La danseuse, elle, fait partie d’un groupe d’artistes volontaires, le Mystical Motion Dancers, qui se produisent dans les maisons de repos et les hôpitaux pour apporter aux patients divertissement et réconfort. Dans le cadre de cette initiative, il s’est avéré que la danse orientale a eu sur ce public souffrant les effets les plus bénéfiques. Les flamboyants costumes des danseuses, leurs déhanchements effrénés, leur panoplie rutilante (sabres, crotales et voiles), la musique entraînante sont arrivés à faire des miracles. D’abord en sortant les malades de leur léthargie et souvent en arrivant à leur faire faire des mouvements qu’ils pensaient être incapables d’exécuter. On cite le cas d’un quadriplégique qui, en assistant à ce spectacle, a souri, ce qu’il n’avait pas fait depuis dix mois. Un autre atteint de paralysie, à la suite d’une hémorragie cérébrale et incapable d’applaudir, a pu taper des doigts. Autant d’efforts, presque surhumains, dans ces cas qui étonnent même les thérapeutes. Ces derniers ont avoué que ce genre de manifestations fait, en une heure, ce qu’ils mettent, eux, parfois des mois à réaliser. La danse orientale, complètement étrangère à l’univers habituel de ces personnes âgées et malades, réussit à raviver leur attention et à les transporter dans un autre monde. Selon un spécialiste, «l’intérêt et les réactions ne disparaissent pas avec l’âge. Il suffit d’un tel facteur stimulant pour réouvrir les voies neuropsychologiques».
La musique et la danse, des remèdes à tous les maux. Physiques et mentaux. Et cela vaut pour les 7 à 77. Témoin, ce papier envoyé de New York par notre ancien collaborateur Harry Koundakjian. – «Je me sens rajeunir !», s’exclame Louise Huguel (cent ans) en se balançant sur son fauteuil roulant. – «Moi, je danse littéralement sur mon fauteuil roulant !», plaisante Bebe...