Maladie du charbon - L’alerte à la poudre blanche atteint Beyrouth

La psychose provoquée par les risques d’une extension de la maladie du charbon aux États-Unis et certains pays européens atteindrait-elle Beyrouth ? La question s’est posée avec acuité hier soir après l’annonce de la saisie de deux lettres contenant de la poudre blanche dans un petit sac en plastique. La présence de ces deux enveloppes suspectes a été annoncée par le procureur de la République, Adnan Addoum, qui a indiqué que la poudre blanche contenue dans ces deux enveloppes va être examinée pour s’assurer qu’il ne s’agit pas du bacille du charbon. Une des lettres était adressée à une employée de maison indonésienne qui travaillait chez une famille de Hamra et qui avait quitté son emploi il y a quelques mois. La seconde lettre était adressée à un membre d’une famille d’Achrafieh. M. Addoum a indiqué que les laboratoires des deux principaux hôpitaux de Beyrouth, celui de l’Université américaine et celui de l’Hôtel-Dieu de France, ont refusé d’analyser le contenu des sachets. Les lettres et leur contenu seront examinés aujourd’hui, samedi, par le laboratoire central de l’État.