La mobilisation s’est renforcée hier contre le bioterrorisme, qui a pris une dimension internationale avec la découverte d’une tentative de contamination au bacille du charbon au Kenya, alors qu’aux États-Unis, une cinquième personne a développé cette maladie potentiellement mortelle. Ainsi, pour la première fois, l’attaque à l’anthrax a dépassé les frontières des États-Unis : quatre Kényans ont été exposés à la bactérie du charbon par l’intermédiaire d’une lettre expédiée des États-Unis et reçue à Naïrobi. Aux USA, une employée des postes dans l’État du New Jersey a contracté la maladie du charbon. Quelques heures auparavant, un employé de la chaîne de télévision CBS, travaillant pour le journaliste vedette Dan Rather, a contracté la forme cutanée de la maladie, ce qui porte à 6 le nombre de personnes qui ont développé cette maladie aux États-Unis depuis début octobre. Une d’entre elles est décédée. Dans le reste du monde, des dizaines d’alertes ont mobilisé les services de sécurité, notamment en Chine, en Allemagne, en Thaïlande, en Autriche et en France. Les États-Unis et leurs alliés occidentaux continuent par ailleurs à se mobiliser pour faire face à d’autres menaces terroristes potentielles.
La mobilisation s’est renforcée hier contre le bioterrorisme, qui a pris une dimension internationale avec la découverte d’une tentative de contamination au bacille du charbon au Kenya, alors qu’aux États-Unis, une cinquième personne a développé cette maladie potentiellement mortelle. Ainsi, pour la première fois, l’attaque à l’anthrax a dépassé les frontières des...
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