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Actualités - CHRONOLOGIES

Université libanaise - La compétence et les qualités académiques, principaux critères pour les désignations - Le mécanisme de nomination des doyens - confié au ministre de l’Éducation et au président de l’UL

Il semble que les obstacles à la publication du décret de nomination des doyens de l’Université libanaise aient été aplanis et que les responsables se soient entendus sur le mécanisme et les critères en fonction desquels les désignations auront lieu. Selon des sources politiques informées, il a été décidé de confier au ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Abdel Rahim Mrad, ainsi qu’au président de l’UL, Ibrahim Kobeyssi, le soin de mettre en place un mécanisme pour la nomination de doyens, fondé sur deux principes seulement : la compétence et les critères académiques. Le ministre préparera un projet de décret en ce sens qu’il soumettra, conformément aux règles, au Conseil des ministres. Le chef de l’État, le général Émile Lahoud, avait donné le la le matin, en affirmant devant ses visiteurs que «les nominations administratives sont fondamentales pour un renforcement des administrations de l’État, à condition qu’elles soient basées sur les principes de l’expérience, de la compétence, de l’équilibre et de la bonne conduite, loin de tout clientélisme, et qu’elles soient élaborées par les organes de contrôle spécialisés qui soumettront leurs propositions au Conseil des ministres afin qu’il prenne la décision qui s’impose». Pour ce qui est plus précisément de la nomination des doyens de l’UL, le président a déclaré qu’un «assainissement de l’action académique dans les facultés de l’UL nécessite que les doyens fassent partie de cet établissement et qu’ils aient la compétence et l’expérience requises, sans compter qu’ils doivent avoir prouvé, au cours de leur carrière académique, qu’ils sont capables d’entreprendre les tâches pédagogiques et administratives qui leur sont demandées». Les candidats peuvent être choisis, a ajouté le général Lahoud, par le président de l’UL, suite à des concertations qu’il entreprendra avec ceux qui dirigent actuellement les facultés et ceux qui ont occupé les postes de doyens ou de directeurs. Il soumettra la liste des noms au ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur pour qu’il puisse formuler son avis, avant d’élaborer le décret de nomination et de le soumettre au Conseil des ministres, a précisé le chef de l’État. Selon lui, ce mécanisme fera du conseil de l’université une instance académique et professionnelle homogène qui assumera la responsabilité de la gestion des affaires de l’UL. Toujours cité par ses visiteurs, le président a estimé que toutes les administrations de l’État et les offices autonomes «ont besoin de l’attention directe de tous les responsables afin que leur rôle soit renforcé et qu’ils puissent assumer leurs missions». Quant au président de la Chambre, Nabih Berry, qui a été reçu dans la matinée à Baabda, il a développé le même point de vue en ce qui concerne le mécanisme de nomination des doyens. M. Berry a toutefois ajouté que ce procédé doit être valable pour toutes les nominations administratives et que le Conseil des ministres tranche seulement en cas de divergence de points de vue.
Il semble que les obstacles à la publication du décret de nomination des doyens de l’Université libanaise aient été aplanis et que les responsables se soient entendus sur le mécanisme et les critères en fonction desquels les désignations auront lieu. Selon des sources politiques informées, il a été décidé de confier au ministre de l’Éducation et de l’Enseignement...