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Actualités - CHRONOLOGIES

Appui à la démocratisation

«La Communication sur les droits de l’homme et la démocratisation approuvée en mai 2001 par la Commission européenne est un pas de plus dans ce sens. L’objet de la Communication est de donner une priorité accrue aux droits de l’homme dans la coopération avec les pays tiers et d’accroître la cohérence de l’approche. Il s’agit notamment d’intégrer les différents instruments politiques et de coopération de l’Union européenne afin d’améliorer l’impact des actions dans le domaine des droits de l’homme, regroupées autour de quatre axes principaux : l’appui à la démocratisation et à l’État de droit, à la lutte contre la peine de mort, la lutte contre la torture et l’impunité et, enfin, la lutte contre le racisme. «Cette communication se fonde sur l’idée que l’énonciation des principes n’est pas suffisante : des mécanismes de mise en œuvre de ces principes doivent être mis en place. L’existence d’institutions judiciaires et politiques permettant une protection de l’homme, ainsi qu’une société civile libre et dynamique. Les programmes d’assistance que la Commission européenne développe partout dans le monde ont ici un rôle essentiel à jouer pour appuyer ces orientations. «C’est dans cet esprit que nous avons développé au Liban, au cours des années passées, plusieurs projets dans le domaine des droits de l’homme. Ces projets se sont largement appuyés sur la société civile, qui est un élément essentiel et un réel atout pour le Liban dans le domaine des droits de l’homme. Nous avons également développé des programmes axés plus particulièrement sur l’institution judiciaire avec le barreau des avocats de Beyrouth et associant le ministère de la Justice. Il nous semble que cette double approche associant la société civile et les institutions publiques est une des clés du succès dans le domaine de l’assistance aux droits de l’homme. «La conclusion principale que je souhaite tirer de ces brefs développements sur les orientations récentes au sein de l’UE est que l’énonciation et le respect des principes est inséparable d’une approche globale et cohérente visant à l’établissement d’un État de droit et des institutions à même d’assurer sa protection. Là où l’État de droit est faible et où l’arbitraire règne, les violations des droits de l’homme et, plus largement, la violence politique trouveront un terrain propice. Il nous appartient, et j’espère que ce séminaire y contribuera, de savoir ensemble comment répondre à ce défi».
«La Communication sur les droits de l’homme et la démocratisation approuvée en mai 2001 par la Commission européenne est un pas de plus dans ce sens. L’objet de la Communication est de donner une priorité accrue aux droits de l’homme dans la coopération avec les pays tiers et d’accroître la cohérence de l’approche. Il s’agit notamment d’intégrer les différents...