Le baron de Dumast : « Une association - au service des pauvres depuis 9 siècles »

Le nouvel ambassadeur de l’Ordre souverain de Malte, le baron Jacques Guerrier de Dumast, a tenu hier une conférence de presse dans les locaux du centre Saint-Jean Baptiste de Aïn el-Rammaneh, en présence notamment du président de l’Association libanaise des Chevaliers de Malte, M. Marwan Sehnaoui, du ministre-conseiller auprès de l’ambassade, M. Gérard Orizet, et de M. Bernard Fattal, conseiller de l’Ordre. Prenant la parole au début de la conférence de presse, M. Sehnaoui a précisé que «si le baron De Dumast a souhaité rencontrer la presse, c’est parce qu’il sait combien celle-ci se tient aux côté de l’Ordre et l’appuie dans son action». «La presse demeure le meilleur vecteur pour que nous puissions nous faire connaître et faire connaître notre action», a déclaré M. De Dumast, qui a ajouté que «le contact avec la presse est absolument indispensable», car il permet un développement des relations et un enracinement plus profond dans la société libanaise. Il a par ailleurs présenté l’Ordre souverain de Malte en tant qu’«association caritative la plus ancienne du monde, avec neuf siècles au service des pauvres et des malades de toutes races et de toutes religions, sans exception». Il a également souligné la nature de «sujet de droit international public» de l’Ordre de Malte, reconnu comme État ayant son siège principal à Rome, entretenant des relations diplomatiques avec quatre-vingt et onze pays et représenté par des ambassadeurs et des sièges aux Nations unies, à l’Unesco, au Conseil de l’Europe et à l’Organisation mondiale de la santé. M. De Dumast a par la suite retracé l’action humanitaire de l’Ordre souverain de Malte dans le monde, et plus particulièrement au Liban. Concernant d’éventuels projets de l’Ordre de Malte au Liban, il a évoqué une prochaine étude des besoins des différents centres et des possibilités d’aide. M. De Dumast a d’ailleurs déjà effectué une tournée des dix centres, relevant de l’Ordre, implantés au Liban. «Le rôle de l’ambassadeur est de soutenir l’action de la fondation», a ajouté M. De Dumast, ainsi que «d’être à l’écoute du gouvernement libanais pour harmoniser et coordonner l’action conduite par la fondation». «L’ambassadeur, a conclu M. De Dumast, doit également être à l’écoute des différents centres en liaison avec la fondation pour mieux connaître leurs besoins et leurs projets, ainsi que des autorités civiles et religieuses pour être parfaitement au fait de la réalité libanaise».