musique - Ce soir, 20h30, au Théâtre Monnot - L’Ensemble ZIK : - musique vivante et vivifiée

L’ensemble ZIK de musique de chambre donnera ce soir un deuxième et dernier concert, au Théâtre Monnot. Au programme, des œuvres de Chausson et autres surprises… C’est au Centre culturel français, rue de Damas, que le public a d’abord rencontré les cinq musiciens du groupe, et qu’il a pu apprécier leur talent à l’occasion d’une petite «mise en bouche» musicale. Au menu de cette démonstration improvisée en plein air, à laquelle le pianiste Frank Braley n’a malheureusement pas pu participer : du Beethoven – la marche introductive de la Sérénade et une pièce à la Polonaise – ; trois duos de Béla Bartók, L’adieu à la mariée, Deux moustiques et une danse populaire roumaine ; trois mélodies de Stockhausen, autour des signes de l’horoscope du lion, du scorpion et du verseau, et une magnifique transcription de l’Asturias d’Albéniz. Rappelons que le clarinettiste Francis Touchard, le violoniste Christophe Giovaninetti, l’altiste Marc Desmons, le pianiste Frank Braley et le violoncelliste Michel Poulet font tous partie de formations célèbres. «Mais avec ZIK, nous essayons de faire des choses moins formelles et d’éliminer les frontières entre nous et la salle», affirment-ils. L’ensemble ZIK a effectué des tournées en Allemagne, en Turquie, en Hongrie, mais surtout en France et en Belgique. Avant Beyrouth, il s’est produit en Syrie où il a été très surpris par la jeunesse de son public, principalement constitué d’étudiants. «Ça nous change des têtes grises, dit Marc Desmons dans un sourire. Les jeunes étaient contents de découvrir une musique nouvelle et le contact est très bien passé entre nous». Car il faut signaler que les musiciens de ZIK parlent avec leur public. Après Beyrouth, le groupe repassera par la Syrie. «Bagdad était aussi au programme mais nous n’avons pas obtenu de visas». Des musiciens très talentueux, proches du public, et qui réussissent à donner à la musique une dimension plus libre, plus moderne, plus «cool».