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Actualités - OPINIONS

Gros maux

Cette crise, qui n’en finit pas de se dérouler, n’aura jusqu’à présent pondu que de mauvais présages, dont je te donne rapidement la définition : plein de signes indiquant que quelque chose va se passer tant que rien ne se passe. Entre-temps, on en aura appris du vocabulaire ! Et s’il y a un enseignement quelconque à tirer de ce barnum, c’est bien l’ânerie des mots et leur impact débile sur les gens simples. Première boulette : George Dobbelyou, qui parle de «croisade». Le mot est sans doute maladroit et idiot, mais qui s’en offusque le plus ? Des agités de la barbe qui nous tartinent à toutes les sauces du «jihad», une autre croisade mais en sens inverse, et qui franchement n’est pas plus digne d’investissements intellectuels. Deuxième casserole : le Berlu d’Italie, qui trouve plus comestibles les blonds aux yeux bleus d’Occident que les marrons foncés d’Asie. Alors pour faire pendant à ce parangon de la beauté plastique, le Grand Schtroumpf Noir du Hezbollah se découvre brusquement des talents d’oberstürmbahnführer et amalgame Israéliens et sionistes sous l’infamant label de «juifs». Zieg, Heil ! On n’arrête pas le progrès… Le dictionnaire ne saurait être complet sans des vocables imbéciles, comme «mouvance», pour parler des bons islamistes, et «nébuleuse», pour évoquer les terroristes au cutter. Ou encore la meilleure : «musulman errant» pour décrire Ossy Ben Laden, que j’aimerais bien «errer» comme lui, avec les millions qu’il a. Des mots, encore des mots, toujours des mots. En attendant les maux… et les morts.
Cette crise, qui n’en finit pas de se dérouler, n’aura jusqu’à présent pondu que de mauvais présages, dont je te donne rapidement la définition : plein de signes indiquant que quelque chose va se passer tant que rien ne se passe. Entre-temps, on en aura appris du vocabulaire ! Et s’il y a un enseignement quelconque à tirer de ce barnum, c’est bien l’ânerie des mots...