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Actualités - OPINIONS

Université pour tous : - les femmes en selle

«Elles parlent langes, chiffons et Philippines» : voilà ce que pensent les hommes, à voix basse, du cercle de femmes leur faisant face pendant une soirée mondaine. Un lieu commun dont on veut affubler des Ève dominées par un mode de pensée traditionnelle. Mais, signe des temps sans doute, beaucoup d’autres ne veulent plus se limiter à la confection, religieuse, du nœud de cravate de leur mari. Un attaché-case dans une main, un bébé dans l’autre, les femmes, de plus en plus tenaces, concilient vie familiale et vie professionnelle. Elles travaillent comme les hommes. Elles s’égaillent dans la société. Elles réinventent les notions de vie et de sphère privée. Elles passent à un propos social plus ambitieux. Elles croquent les évènements et les faits divers. Elles ne se contentent plus de saisir des détails, de prodiguer des idées et des conseils, de réciter un paragraphe retenu dans l’Obs, ou de répéter comme un perroquet les assertions d’un époux politiquement chevronné. À partir de novembre, elles seront quelque 500 dames, âgées de 50 à 65 ans, à investir les bancs de l’«Université pour tous». Signe des temps ! Et comment donc : la femme veut voir tout le tableau. Elle se découvre la vocation de (ré)apprendre, comprendre et analyser. Par la même occasion, contrer l’image misogyne de ces messieurs. Elle se met en selle.
«Elles parlent langes, chiffons et Philippines» : voilà ce que pensent les hommes, à voix basse, du cercle de femmes leur faisant face pendant une soirée mondaine. Un lieu commun dont on veut affubler des Ève dominées par un mode de pensée traditionnelle. Mais, signe des temps sans doute, beaucoup d’autres ne veulent plus se limiter à la confection, religieuse, du nœud de...