Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIES

Défilé d’ambassadeurs au Sérail - Hariri : « Nous n’hésitons pas à combattre le terrorisme »

Le chef du gouvernement, Rafic Hariri, a réaffirmé sa condamnation des actes terroristes et déclaré à ce sujet : «Parce que nous faisons partie de ce monde et que nous sommes attachés à ses traditions et à ses institutions, nous ne tolérons pas le terrorisme et nous n’hésitons pas à le combattre». M. Hariri a tenu ces propos hier matin, au cours de la cérémonie d’ouverture du premier colloque international sur les «défis de l’enseignement à distance», organisé à l’Université antonine de Baabda, dans le cadre de la série de conférences sur le thème : «Éthique et nouvelles technologies» de l’Agence universitaire francophone. Étaient notamment présents à la séance inaugurale les ministres de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Abdel Rahim Mrad, du Développement administratif, Fouad Saad, et de l’Économie, Bassel Fleyhane, l’ambassadeur du Canada, Haig Sarafian, le représentant permanent du Pnud au Liban, Yves de San, le supérieur général de l’Ordre des moines antonins, l’abbé Jean Slim, le recteur de l’université, le père Louis Rohban, le vice-président de l’université, Paul Sabatier de Toulouse, Gabriel Soum, ainsi que le vice-président de l’Agence universitaire de la francophonie, Jean-Pierre Aslin. Après avoir mis l’accent dans son allocution sur l’évolution «importante» de l’enseignement au Liban, M. Hariri a déclaré : «Nous ne sommes pas des partisans du conflit des civilisations et des cultures. Notre civilisation ne connaît ni l’isolationnisme ni la claustration. Elle souhaite faire partie de ce monde et se tenir à ses côtés. Et c’est sur base des principes religieux, moraux et humains ancrés dans notre culture et notre civilisation que nous stigmatisons les attentats contre des civils aux États-Unis et les atteintes portées aux colonies arabes et islamiques» dans ce pays. Le chef du gouvernement a poursuivi : «Parce que nous faisons partie de ce monde et que nous sommes attachés à ses traditions et à ses institutions, nous ne tolérons pas le terrorisme et nous n’hésitons pas à le combattre. Nous en avons souffert vingt ans durant au Liban. Ce qui était monstrueux, c’est qu’il s’agissait d’un terrorisme pratiqué (contre le pays) par un État membre de l’Onu et qui était supposé appliquer des résolutions internationales concernant le Liban, la Syrie et la Palestine». M. Hariri, qui dénonçait ainsi les crimes et agressions innombrables commis par Israël, a enchaîné en évoquant le dossier palestinien : «Depuis des années, des civils palestiniens sont tués presque tous les jours, rien que parce qu’ils rejettent l’occupation et l’agression et qu’ils veulent vivre en paix, en toute liberté et en toute indépendance sur leur propre terre». Il a exprimé l’espoir que «la terrible tragédie qui a commandé la lutte contre le terrorisme donne lieu à un intérêt plus accru pour le règlement des drames qui se déroulent en Palestine». Plus tard dans la matinée, le chef du gouvernement a reçu l’ambassadrice de Belgique, Françoise Gustin, avec qui il a passé en revue la situation sur le double plan régional et international. À sa sortie du Sérail, Mme Gustin a indiqué que M. Hariri lui a «réaffirmé ce qu’il avait dit dans le passé au sujet de la solidarité et de la coopération que le Liban peut fournir», en allusion sans doute à la campagne de lutte contre le terrorisme lancée par les États-Unis. Elle a aussi déclaré avoir discuté avec le chef du gouvernement des mesures décidées par l’État pour régler la crise économique. Parmi les visiteurs du chef du gouvernement, les ambassadeurs de France, Philippe Lecourtier, et de Chine, Liu Zhentag, ainsi que le ministre de la Défense, Khalil Hraoui.
Le chef du gouvernement, Rafic Hariri, a réaffirmé sa condamnation des actes terroristes et déclaré à ce sujet : «Parce que nous faisons partie de ce monde et que nous sommes attachés à ses traditions et à ses institutions, nous ne tolérons pas le terrorisme et nous n’hésitons pas à le combattre». M. Hariri a tenu ces propos hier matin, au cours de la cérémonie...