Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIES

Terrorisme et résistance - Mise au point de l’ambassade - de Grande-Bretagne

L’ambassade de Grande-Bretagne à Beyrouth a publié hier une mise au point rectifiant des propos attribués par un certain nombre de médias à l’ambassadeur britannique, Richard Kinchen. Selon ces médias, M. Kinchen aurait approuvé la distinction libanaise entre «terrorisme» et «résistance nationale». L’ambassadeur était interrogé sur le point de savoir si la définition britannique du terrorisme en excluait les mouvements de libération nationale. Selon la mise au point de l’ambassade, M. Kinchen, qui s’exprimait en anglais, a dit : «En droit britannique, la définition est différente. Nous regardons la motivation à l’origine des actes de violence. Des actes de violence qui auraient une motivation politique sont du terrorisme. Cette définition reflète notre situation intérieure au Royaume-Uni. Je comprends que le point de vue des autorités libanaises soit différent». Dans un souci de clarification, l’ambassade précise que la conception britannique s’applique bien à la situation en Irlande du Nord, «où il existe des organisations terroristes qui prétendent être des mouvements de libération nationale». Autrement dit, pour Londres, adopter la conception libanaise et arabe conduirait à légitimer l’action des organisations extrémistes, tant catholiques que protestantes, en Ulster. L’ambassade ajoute que la loi britannique en vigueur «fournit une base à l’interdiction d’un certain nombre d’organisations, y compris al-Qaëda, l’Organisation de sécurité extérieure du Hezbollah et Esbet al-Ansar».
L’ambassade de Grande-Bretagne à Beyrouth a publié hier une mise au point rectifiant des propos attribués par un certain nombre de médias à l’ambassadeur britannique, Richard Kinchen. Selon ces médias, M. Kinchen aurait approuvé la distinction libanaise entre «terrorisme» et «résistance nationale». L’ambassadeur était interrogé sur le point de savoir si la...