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Actualités - CHRONOLOGIES

CINÉ-CLUB - Jusqu’au 30 septembre, au Madina - « L’homme est une femme », dixit al-Khat al-Moubachar

Al-Khat al-Moubachar (la ligne droite) va tout droit au but. Et, pour son deuxième festival du film, ne pense qu’à ça. Ça étant, bien sûr, la sexualité. «L’homme est une femme» est le thème de ces quatre jours de projections où longs métrages et documentaires sont visibles au Théâtre al-Madina, rue Clemenceau. On l’aura deviné, l’association pour la promotion du 7e art joue la carte de la provocation en choisissant ce thème. Provocation à plusieurs facettes. Il s’agit, d’abord, d’attirer le plus grand nombre de cinéphiles (objectif louable de la part de tout club de cinéma qui se respecte). Et, ensuite, de défier la censure, les tabous et de présenter des sujets féministes. Car le thème est un jeu de mots : l’homme est utilisé ici dans son sens large pour désigner l’humanité et aussi, accessoirement, pour parler du «sujet masculin». Bref, les films au programme traitent de différents thèmes comme l’homosexualité, la condition de la femme, l’hermaphrodisme… – Ce soir, à 17h, un documentaire intitulé Algériennes, 30 ans après d’Ahmed Lallem, 52mn, 1996. En 1966, Ahmed Lallem tourne Elles, un film en noir et blanc où des jeunes lycéennes algériennes racontent leurs vies et leurs espoirs en l’avenir de leur pays. 1996, trente ans plus tard, le cinéaste retrouve certaines de ces jeunes filles devenues femmes en Algérie ou exilées. À travers les confidences de Badra, Farida, Hassina et Souad, entre combativité et déception, ce sont trente années d’histoire algérienne qui sont évoquées. – 19h : The War Zone de Tim Roth, 98mn, 1999. Un film sur les abus domestiques. – 21h30 What Have I Done to Deserve This de Pedro Almodovar, 101mn. Ce film, assez ancien, il date de 1985, brosse le portrait d’une femme de ménage, d’une prostituée, d’une poule de luxe et d’un mari complètement indifférent. Entre autres… Demain, vendredi 28 septembre : – 17h : The Darker Side of Black d’Isaac Julien, 59mn, 1994. Un documentaire british très controversé sur la culture pop des blacks. – 19h : Wedding in Galilee de Michel Khleifi – Palestine 110mn, 1987. La tension monte entre les villageois palestiniens et les soldats israéliens au cours d’un mariage. Le viol – de la mariée et des territoires – est le thème principal du film. – 21h30 : Frida de Paul Leduc, Mexico, 108mn, 1984. Un superbe portrait de l’artiste Frida Kahlo, féministe, libre et passionnée de politique. Samedi 29 septembre : – 17h : Divorce Iranian Style, un documentaire de Ziba Mir-Hossein et Kim Longinotto, Iran – 90mn, 1998. Le sujet, plutôt austère puisqu’il s’agit du divorce en Iran, est traité d’une manière humoristique. – 19h : Antonia’s Line de Marleen Gorris, 102mn, 1995. Une histoire de quatre générations de femmes, une fable sur l’amour, l’unité et la force de caractère. Féministe, peut-être, mais plein d’humour. 21h30 : The Official Story de Luis Puenzo, Argentine. 110mn, 1985. C’est l’histoire d’une femme qui se démène pour survivre après des décennies de régime dictatorial en Argentine. Des années noires durant lesquelles la progéniture des gauchisants était arrachée à ses familles… Dimanche 30 septembre. – 17h : À Propos des garçons, des filles et du voile de l’Égyptien Yusri Nasrallah, 72mn, 1995. Le titre en dit long sur ce documentaire qui offre une analyse sociologique du voile. – 19h : Fire de Deepa Mehta, 104mn, 1997. Ce film a été censuré en Inde, son pays d’origine, pour la manière dont la réalisatrice y traite le sujet du pouvoir et de la femme. – 21h30 : Raise the Red Lantern de Zang Yimou, 125mn ; 1991. Un film conseillé à tous ceux qui apprécient les effets visuels voluptueux. Il raconte l’histoire de l’épouse numéro 4 au temps de la Chine pré-révolution. Al-Madina Theater, Clemenceau. Pour plus d’informations, 03-301363.
Al-Khat al-Moubachar (la ligne droite) va tout droit au but. Et, pour son deuxième festival du film, ne pense qu’à ça. Ça étant, bien sûr, la sexualité. «L’homme est une femme» est le thème de ces quatre jours de projections où longs métrages et documentaires sont visibles au Théâtre al-Madina, rue Clemenceau. On l’aura deviné, l’association pour la promotion du...