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Actualités - CHRONOLOGIES

Bkerké - Le patriarche maronite déplore le problème des écolages - Sfeir craint que la lutte contre le terrorisme - ne mène à un conflit mondial

Le patriarche maronite Nasrallah Sfeir a mis l’accent hier sur un des problèmes chroniques de la société, un problème qui se pose au début de chaque année scolaire : les écolages. Il a ainsi espéré que le jour viendra où aucun enfant ne sera refusé dans un établissement pour des raisons financières. Dans son homélie dominicale prononcée hier dans l’église de Bkerké, le cardinal Sfeir a en tout cas souligné la nécessité de tout mettre en œuvre pour éviter ce genre de situation. Mais, selon lui, ce problème perd cette année de son importance «étant donné les menaces qui pèsent sur le monde en raison des conflits auxquels pourrait aboutir la lutte contre le terrorisme dans n’importe quel pays». Il a ajouté à ce sujet : «Il est à craindre que la moitié de la population mondiale n’entre en conflit avec l’autre moitié si les gouvernants chevronnés et prudents de tous les peuples représentés aux Nations unies ne s’attellent pas à un règlement sérieux de la crise, et ce, pour éviter un grand conflit». Pour le patriarche maronite, «le dialogue que Sa Sainteté le pape Jean-Paul II a préconisé hier (samedi) reste plus efficace que toutes les armes». Et de conclure en ces termes : «Prions donc pour que Dieu éclaire les responsables. Sans doute parviendront-ils ainsi à éradiquer le terrorisme sans pour autant noyer les peuples dans des mers de sang». Le patriarche avait insisté auparavant sur la bonne éducation des enfants, et sur les devoirs des parents dans ce contexte. Il a mis en garde les riches contre les dangers d’un excès de générosité à l’égard de leur progéniture, une générosité qui, selon lui, est mal placée dans la mesure où l’enfant n’est plus préparé aux épreuves de l’existence. Mgr Sfeir a loué par ailleurs le comportement des pauvres qui sont prêts à tous les sacrifices pour le bien de leurs enfants. Mais là encore, il a mis en garde contre tout excès dans la mesure où les parents habituent ainsi leur progéniture à la paresse et à une vie facile. Après l’office, le cardinal Sfeir a successivement reçu MM. Naji Boustani, Wadih el-Khazen et le directeur général de l’Inspection centrale, Georges Choukair. La veille, samedi, le patriarche maronite avait célébré une messe dans la cour intérieure de Bkerké à l’occasion de la clôture du jubilé d’or de la ligue des confréries. Ont assisté à l’office de nombreuses personnalités politiques, sociales et religieuses ainsi que des délégations de la ligue des confréries venues des différentes régions du pays. Prenant la parole après la lecture de l’évangile, Mgr Sfeir a notamment déclaré : «La foi doit se vivre au quotidien. Le comportement du croyant ne doit donc pas être en contradiction avec sa foi», a-t-il ajouté. À noter enfin que le patriarche Sfeir a participé hier à la séance inaugurale du congrès des patriarche catholiques d’Orient au siège du patriarcat syrien-catholique à Cherfeh.
Le patriarche maronite Nasrallah Sfeir a mis l’accent hier sur un des problèmes chroniques de la société, un problème qui se pose au début de chaque année scolaire : les écolages. Il a ainsi espéré que le jour viendra où aucun enfant ne sera refusé dans un établissement pour des raisons financières. Dans son homélie dominicale prononcée hier dans l’église de...