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Actualités - REPORTAGES

Tuteurs, épouvantails, papillons, expériences scientifiques…

Des chantiers botaniques et écologiques, il y en avait plusieurs lors des journées organisées à Maasser el-Chouf. Françoise Lenoble-Prédine, représentante de «Mémoire et développement» et faisant partie du groupe de formateurs français des «Jardins dans tous leurs états», nous fournit des explications sur ces différents chantiers et sur la manière de procéder. Mme Lenoble-Prédine est une habituée du Liban puisqu’elle dirige déjà un projet de mise en valeur du patrimoine au village de Bsous (caza de Aley), avec des stagiaires français. «Notre objectif, au cours de ces journées à Maasser, est de tirer parti du patrimoine végétal fourni par ces 130 jardins cédés à leurs propriétaires actuels autour des années 1860, et de remettre en état les vergers traditionnels, explique-t-elle. Nous nous sommes dit que par un petit travail esthétique, les jardins devenaient intéressants à visiter. Les touristes arrivant de la réserve naturelle des cèdres du Chouf toute proche, ou de Beyrouth, pourront dans l’avenir y envisager un petit arrêt pour grignoter un bout et acheter des fruits de saison. Notre travail consiste à donner aux gens l’envie de découvrir les jardins, de les observer tout en se demandant ce qui peut y être utilisable». Décrivant les méthodes employées par les formateurs avec leurs jeunes apprentis, Mme Lenoble-Prédine précise : «Nous avons tout d’abord procédé à un travail d’écodéfrichage, ce qui revient à nettoyer et mettre en valeur le site, sans nécessairement enlever tout et changer le paysage. Nous avons appris aux enfants, par exemple, qu’il n’est pas nécessaire de jeter la terre en défrichant, qu’il s’agit de trier les différentes matières pour les utiliser ultérieurement». Elle insiste sur l’importance de la placette, point central, qui a été aménagée très tôt et où les enfants ont évolué et placé leurs semis. Elle énumère les différents chantiers tels qu’ils se sont présentés : – Les petits potagers ou jardins de poche. – Le jardin des tuteurs (tiges fixées au sol pour soutenir les plantes) : l’objectif est d’apprendre à créer des tuteurs à l’aspect esthétique, avec un matériel naturel. – Le jardin des épouvantails : il est situé dans un terrain plein d’avoine sauvage. Ces épouvantails ont présenté un aspect naturel en cohérence avec leur entourage. – Le jardin des papillons : c’est un endroit où pousse de la menthe sauvage. Le site a été gardé tel quel, mais avec un camouflage des parties moins belles. Les naturalistes ont attiré l’attention des enfants sur les animaux trouvés sur place. – Le jardin du petit scientifique : tout le circuit des déchets extraits du jardin a été reconstitué. Des explications ont été fournies aux enfants, et un essai de compost sec mené.
Des chantiers botaniques et écologiques, il y en avait plusieurs lors des journées organisées à Maasser el-Chouf. Françoise Lenoble-Prédine, représentante de «Mémoire et développement» et faisant partie du groupe de formateurs français des «Jardins dans tous leurs états», nous fournit des explications sur ces différents chantiers et sur la manière de procéder. Mme...