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Actualités - CHRONOLOGIES

INFRASTRUCTURE - Le manque d’eau examiné - en commission parlementaire - Les ressources hydrauliques sont inférieures - aux besoins de la population

Le problème du manque d’eau qui affecte toutes les régions libanaises, mais à des degrés différents, a été hier à l’ordre du jour de la réunion de la commission parlementaire des Travaux publics et des Transports qui a recommandé une série de solutions dont l’établissement d’un plan directeur des ressources hydrauliques. Présidé par M. Mohammed Kabbani, la commission a examiné le dossier de l’eau en présence, notamment, du ministre de l’Énergie et de l’Eau, Mohammed Abdel Hamid Beydoun. S’adressant plus tard à la presse, M. Kabbani a fait état d’un sérieux problème au niveau des ressources hydrauliques et de la gestion du secteur de l’eau, en plus de l’état des canalisations et du pillage des ressources hydrauliques. Après avoir rappelé que cette année s’est caractérisée par une forte sécheresse, le député a indiqué que le volume d’eau retenue au barrage du lac Qaraoun est cette année de 18 millions de mètres cubes alors qu’il devrait être normalement de 220 millions de mètres cubes. Il s’agit de la moyenne annuelle, a-t-il expliqué, précisant que le ministère projette de construire près de 30 barrages pour pouvoir assurer près de 800 millions de mètres cubes d’eau et de confier au secteur privé la gestion des offices des eaux, à commencer par celui de Tripoli, dont la privatisation aurait lieu dans quelques jours. La commission s’est aussi penchée sur le problème du manque d’eau par région et sur les solutions possibles. «En ce qui concerne Beyrouth et sa banlieue, il est apparu que leur besoin s‘évalue à près d’un million de mètres cubes d’eau alors que la quantité disponible est seulement de 230 milles mètres cubes», a-t-il dit, soulignant que la solution réside dans la construction de barrages au niveau des cours de Bisri et de l’Awali et dans l’établissement d’une étude de faisabilité pour le barrage de Damour. «Un groupe de députés a en outre suggéré d’acheminer l’eau à Beyrouth et au Mont-Liban à travers le tunnel de Hammana. Cette proposition doit être examinée», a poursuivi M. Kabbani avant d’indiquer que la partie méridionale du Mont-Liban a besoin de 100 000 mètres cubes d’eau alors que la quantité disponible est seulement de 30 000 mètres cubes. «On peut remédier à ce manque grâce aux barrages de Kaysmana et de Rounié», a déclaré M. Kabbani qui a jugé à 100 mille mètres cubes les besoins en eau du Kesrouan et du Metn-Nord alors que seuls 40 000 mètres cubes leur sont assurés. Pour satisfaire leurs besoins, il faudra ériger le barrage de Chabrouh qui assure près de 10 millions de mètres cubes d’eau et profiter de la source d’al-Maradik près de Nahr Ibrahim. Pour ce qui est du Liban-Nord, dont les besoins n’ont pas été précisés par M. Kabbani, l’eau lui sera assurée grâce au barrage de Noura qui sera commun au Liban et et à la Syrie et qui fournira au Liban près de 50 millions de mètres cubes d’eau. Quant au Liban-Sud, ses besoins en eau seront comblés grâce au barrage du Litani Au terme des discussions, les députés ont adopté quatre recommandations dans lesquelles ils ont appelé l’État à établir un plan directeur des ressources hydrauliques et à élaborer une étude hydrologique. Ils l’ont aussi invité à se dépêcher à exécuter la loi relative au secteur de l’eau ; en ce qui concerne notamment la fusion des offices des eaux dont la gestion sera confiée au secteur privé. Ils ont en outre souligné la nécessité d’accélérer la construction du barrage de Noura, avant d’annoncer l’organisation, au Parlement, d’un séminaire pour examiner la politique de l’eau au Liban.
Le problème du manque d’eau qui affecte toutes les régions libanaises, mais à des degrés différents, a été hier à l’ordre du jour de la réunion de la commission parlementaire des Travaux publics et des Transports qui a recommandé une série de solutions dont l’établissement d’un plan directeur des ressources hydrauliques. Présidé par M. Mohammed Kabbani, la...