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Actualités - CHRONOLOGIES

Liban-Sud - L’armée israélienne est maintenue en état d’alerte maximale - La présence militaire du Hezbollah à Ghajar considérablement réduite

Une activité diplomatique intense se manifeste depuis la recrudescence de la tension à la frontière libano-israélienne, jeudi dernier. Les ambassadeurs accrédités à Beyrouth ont entrepris de recueillir des informations auprès des responsables libanais concernant l’édification d’un barrage par le Hezbollah et la présence de plusieurs de ses combattants dans le côté libanais du village de Ghajar. Le ministère des Affaires étrangères de l’État hébreu s’était plaint auprès de plusieurs capitales de la présence armée du Hezbollah dans la localité. Rappelons que les troupes israéliennes, déployées le long de la frontière, avaient été placées, depuis jeudi dernier, en état d’alerte maximale, de crainte d’une attaque d’envergure de la Résistance islamique à la suite de l’assassinat par Israël du secrétaire général du FPLP, Abou Ali Moustapha. Le Premier ministre israélien, Ariel Sharon, a effectué avant-hier une tournée d’inspection dans le nord d’Israël. Il était accompagné des membres du cabinet restreint de sécurité. Une source diplomatique a déclaré hier que les responsables libanais ont assuré aux représentants des puissances étrangères et de l’Union européenne que «le nombre de combattants du Hezbollah à Ghajar a été considérablement réduit et que tous les drapeaux du parti ont été enlevés». Cette même source affirme que les autorités libanaises ont indiqué qu’«il n’y a pas à craindre un quelconque incident». «Les responsables ont été surpris de constater que l’armée israélienne a poursuivi le renforcement de ses effectifs et a maintenu ses soldats en état d’alerte maximale, malgré la disparition des signes qui l’inquiétaient», a poursuivi cette source, en précisant que cela montrait «la mauvaise foi de Sharon». «Le Premier ministre israélien pourrait ordonner une opération militaire débutant à Ghajar et pouvant même atteindre l’intérieur du territoire libanais», selon cette source. Par ailleurs, une source gouvernementale a déclaré «ignorer les raisons qui motivement l’inquiétude israélienne». Les ambassadeurs étrangers se sont également adressés au commandement de la Finul pour s’informer du démantèlement de son poste d’observation à Ghajar. Le commandement de la Finul a nié avoir jamais établi un poste dans le village frontalier. Il a précisé que la Finul n’avait qu’un seul barrage dans la région, installé près du village de Abbassiyé. Ce sont les propos du nouvel ambassadeur des États-Unis au Liban, Vincent Battle, qui ont suscité une polémique quant à la présence d’un poste de contrôle de la Finul. L’ambassadeur US avait souhaité que «le gouvernement autorise la Finul a rétablir son poste de contrôle à Ghajar». La source diplomatique considère que les propos de M. Battle reflètent la volonté du gouvernement israélien d’établir un barrage de la Finul à la frontière libano-israélienne à Ghajar.
Une activité diplomatique intense se manifeste depuis la recrudescence de la tension à la frontière libano-israélienne, jeudi dernier. Les ambassadeurs accrédités à Beyrouth ont entrepris de recueillir des informations auprès des responsables libanais concernant l’édification d’un barrage par le Hezbollah et la présence de plusieurs de ses combattants dans le côté...