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Actualités - CHRONOLOGIES

Liban-Sud - Tournée de Sharon à la frontière nord de l’État hébreu - Le Hezbollah affirme avoir tiré sur des avions israéliens

La tension est montée d’un cran au cours des dernières vingt-quatre heures le long de la frontière libano-israélienne. L’État hébreu a placé ses troupes en état d’alerte maximum à sa frontière nord avec le Liban. Le Premier ministre israélien, Ariel Sharon, et les membres du cabinet restreint de sécurité ont inspecté le secteur, en compagnie du chef d’état-major, le général Shaoul Mofaz, et du commandant de la région militaire nord, le général Gaby Ashkenazi. Pendant ce temps, les miliciens du Hezbollah ont affirmé hier avoir tiré à quatre reprises sur des avions israéliens qui violaient l’espace aérien du Liban-Sud. Le parti intégriste a indiqué que ses batteries de défense antiaériennes déployées à Bint Jbeil ont ouvert le feu une première fois à 10 heures 20 sur des avions israéliens. «Dix minutes plus tard, les avions ennemis ont une nouvelle fois violé l’espace aérien libanais non loin de là dans la région de Beit Leif, et nos batteries de défense antiaériennes sont à nouveau entrées en action», ajoute le communiqué. Le troisième tir est intervenu à 13h55. Les batteries ont ouvert le feu quinze minutes plus tard pour refouler «les avions ennemis», souligne le communiqué. Cette réaction du Hezbollah intervient alors que les forces israéliennes déployées le long de la frontière ont été placées hier en état d’alerte maximale, de crainte d’une attaque à grande échelle du Hezbollah. «Nous disposons d’informations concrètes selon lesquelles le Hezbollah attend le moment opportun pour lancer une attaque», a déclaré Raanan Gissin, le porte-parole de M. Sharon. Le Premier ministre israélien a alerté dans la nuit de mercredi à jeudi le secrétaire d’État américain Colin Powell pour demander aux États Unis de faire pression sur la Syrie pour empêcher une telle attaque, selon son porte-parole. Le ministre israélien de la Défense, Benyamin Ben Eliezer, a indiqué pour sa part qu’Israël avait demandé également à des pays européens d’intervenir auprès de la Syrie pour éviter une dangereuse escalade. Israël prend en considération le risque d’une attaque du Hezbollah en riposte à l’assassinat lundi par Israël d’Abou Ali Moustapha, le secrétaire général du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP). Le FPLP qui peut bénéficier de l’appui du Hezbollah a menacé mardi à partir du Liban de s’en prendre aux intérêts américains et israéliens dans le monde. Le commandement militaire et la police de l’État hébreu ont pris en compte la possibilité d’un attentat-suicide palestinien par des kamikazes liés au Hezbollah, dans le nord d’Israël. À cet effet, des contrôles ont été renforcés hier sur les routes menant à Saint-Jean d’Acre, produisant des embouteillages. Un haut responsable du Hezbollah, Hachem Safieddine, avait menacé il y a quelques jours Israël de «confrontation» à Ghajar.
La tension est montée d’un cran au cours des dernières vingt-quatre heures le long de la frontière libano-israélienne. L’État hébreu a placé ses troupes en état d’alerte maximum à sa frontière nord avec le Liban. Le Premier ministre israélien, Ariel Sharon, et les membres du cabinet restreint de sécurité ont inspecté le secteur, en compagnie du chef d’état-major,...