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Actualités - OPINIONS

Solidarnosc

Ses parents, ses proches, ses amis. Sa famille professionnelle. Son avocat. Même un monstre criminel – ou même une crapule cynique, si jamais il s’en trouve en nos augustes professions – a le droit de compter sur de tels appuis, quand il tombe. D’autres se chargent volontiers de lui donner le coup de pied de l’âne. En France, le sait-on, le public se plaint de l’excessive solidarité de certains corps de métier. Il arrive en effet souvent que des anomalies, des bavures, soigneusement filtrées par le conseil de tel Ordre ou par tel syndicat, se trouvent détournées du cours de la justice ordinaire. Cette cimentation corporative fait cependant partie d’un code déontologique serré, qui ne manque pas de sanctionner dur, le cas échéant, intra-muros. Ici, rarement des affaires de blâmes ou de châtiments corporatifs. Mais, très souvent, les organismes constitués volent au secours d’un adhérent en difficulté. Sociale ou judiciaire. C’est naturel, et en même temps tout à leur honneur. On se félicite donc que le syndicat ait prié l’un de ses avocats de défendre Bassil et Younès. Comme on se congratule de n’entendre aucun ténor du barreau, fût-il politicien, soutenir qu’il renoncerait à représenter Hindi si ce dernier s’avérait être coupable. En effet, s’il ne fallait défendre que des innocents confirmés, ce serait d’une part trop facile. Et d’autre part, trop peu rentable.
Ses parents, ses proches, ses amis. Sa famille professionnelle. Son avocat. Même un monstre criminel – ou même une crapule cynique, si jamais il s’en trouve en nos augustes professions – a le droit de compter sur de tels appuis, quand il tombe. D’autres se chargent volontiers de lui donner le coup de pied de l’âne. En France, le sait-on, le public se plaint de...