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Actualités - CHRONOLOGIES

Liban-Israël - Israël réclame l’intervention de Washington auprès de la Syrie - Pas de modification de la ligne bleue à Ghajar

L’Onu et l’armée libanaise ont démenti samedi une information, citée par l’AFP, faisant état d’une rectification, en faveur d’Israël, du tracé de la frontière avec le Liban à la hauteur du village de Ghajar. Le porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a nié samedi que la ligne bleue ait été modifiée la veille vendredi. «Des officiers libanais et de la Finul ont examiné ensemble les coordonnées géographiques à Ghajar comme ils le font régulièrement, le long de la ligne bleue», a affirmé Timor Goksel. «Ce qui a été évoqué par une agence de presse concernant une rectification mineure de cette ligne est totalement faux», a-t-il souligné. «Il n’y a eu aucune modification ou changement au niveau de la ligne bleue», a insisté M. Goksel, en rappelant que l’Organisation des Nations unies pour la surveillance de la trêve (Onust) et la Finul ne peuvent pas apporter des modifications au tracé. De son côté, l’armée libanaise a démenti qu’il y ait eu un nouveau tracé à Ghajar. «Les officiers de l’Onu, accompagnés d’officiers libanais, ont effectué une mission d’inspection de routine de la ligne bleue afin de vérifier qu’il n’y a pas eu de violation», précise le communiqué de la direction de l’orientation de l’armée Selon des correspondants de l’AFP, une équipe de l’Onust, accompagnée d’experts militaires libanais, a constaté que la barrière, construite il y a quelques mois par Israël au sud du village, avait été déplacée de 10 mètres à l’intérieur du territoire libanais, alors qu’Israël évoquait un déplacement d’une centaine de mètres. Préoccupations israéliennes De son côté, Israël a demandé aux États-Unis d’indiquer à la Syrie qu’il ne souhaitait pas courir le risque d’ouvrir un «second front» de conflit et d’une escalade de la situation au Liban-Sud, a indiqué un haut responsable de la Défense israélienne. «Nous n’avons aucune intention d’ouvrir un second front, et nous demandons à nos amis américains de faire de leur mieux pour envoyer le bon message au (président syrien) Bachar el-Assad qu’il n’y a aucune intention de notre part de provoquer une escalade de la situation», a déclaré à Washington le directeur général du ministère israélien de la Défense, Amos Yaron. Il a déclaré qu’Israël restait profondément préoccupé par les activités du Hezbollah dans le secteur de Ghajar. M. Yaron, qui s’exprimait après une réunion avec le secrétaire adjoint américain à la Défense Richard Armitage, a souligné que la situation à Ghajar – où des résidents disent que le Hezbollah s’est rendu maître d’un poste militaire israélien – était «délicate». «Nous faisons de notre mieux pour éviter l’escalade de la situation», a également dit M. Yaron. «Nous pensons quand même que les Syriens peuvent et doivent contrôler le Hezbollah». Jeudi, le ministre israélien de la Défense Binyamin Ben Eliezer avait dit à son homologue américain Donald Rumsfeld que le Hezbollah tentait «de créer un nouveau point de friction dans le village», selon un communiqué du ministère israélien de la Défense. «Nous considérons le secteur où ils (les Israéliens) se trouvent comme étant nos terres, qui nous reviennent de droit», avait pour sa part déclaré le secrétaire général adjoint du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem. Signalons, enfin, que le député Kassem Hachem, membre du parti Baas, s’est rendu en week-end à Ghajar, avant d’effectuer une tournée à Marjeyoun, Habbariyé et Chebaa.
L’Onu et l’armée libanaise ont démenti samedi une information, citée par l’AFP, faisant état d’une rectification, en faveur d’Israël, du tracé de la frontière avec le Liban à la hauteur du village de Ghajar. Le porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a nié samedi que la ligne bleue ait été modifiée la veille vendredi. «Des...