Les accusations, « une tentative hypocrite - de frapper le dialogue », selon les FL

Les Forces libanaises (FL-dissoutes) ont estimé hier que la vague d’arrestations et d’accusations qui ont touché leur courant ainsi que le courant aouniste vise «à faire taire les opposants et à frapper la démocratie et l’ouverture dont a fait preuve dernièrement la société civile libanaise dans toutes ses composantes». Qualifiant ces opérations de «nouveau Notre-Dame de la Délivrance», les FL ont estimé que les attaques contre elles, le courant aouniste et le Parti national libéral ne sont «qu’une étape d’une vaste campagne visant les journalistes, les figures politiques de toutes confessions et dont l’objectif ultime est de paralyser les syndicats pour empêcher tout mouvement populaire d’opposition et de dompter le pays par la force des armes». «Le pouvoir commet un crime en faisant des citoyens des victimes pour justifier l’imposition du régime de la pensée unique et l’instauration d’un pouvoir policier (…). Il est désormais clair, et particulièrement pour les juristes, que l’on politise la justice civile, on ridiculise la justice militaire et on utilise les débuts de l’enquête au niveau des médias, des débuts d’enquête qui sont nuls et non avenus du point de vue légal», ont poursuivi les FL. Elles ont enfin estimé que «les accusations portées contre leurs militants sont nulles et mensongères. Le recours au facteur israélien est une tentative hypocrite de frapper notre demande continue d’un dialogue, d’une réconciliation, d’une correction des erreurs en cours dans la pratique du pouvoir et de la résolution de la crise politique qui s’aggrave depuis plus de dix ans».