CINÉMA - L’acteur quitterait l’hôpital à la fin de la semaine - Jean-Paul Belmondo va mieux

Le comédien français Jean-Paul Belmondo va mieux, et il quittera très prochainement l’unité de soins intensifs de l’hôpital Saint-Joseph à Paris où il se trouve après un accident vasculaire cérébral. Il pourrait même, selon son entourage, quitter l’hôpital à la fin de cette semaine.La paralysie faciale de l’acteur de 68 ans a presque disparu, il a retrouvé presque totalement l’usage de la parole, a-t-on ajouté dans son entourage. Victime mercredi dernier d’un «accident vasculaire cérébral ischémique» alors qu’il se trouvait en vacances dans l’île méditerranéenne de Corse, le comédien avait été hospitalisé à Bastia, deuxième ville corse, «conscient mais incapable de parler et affecté d’une paralysie faciale et d’un ralentissement de l’activité du côté droit». Dans un communiqué laconique publié en week-end, l’hôpital Saint-Joseph, où il avait été transporté après son accident, indiquait que l’état de Jean-Paul Belmondo s’était «stabilisé» et qu’on pouvait «envisager prochainement son départ de l’unité de soins intensifs pour un autre service de médecine du pôle cardio-vasculaire». Un nouveau bulletin de santé sera diffusé le 14 août en fin d’après midi, a-t-on ajouté. L’accident vasculaire cérébral ischémique dont il a été victime équivaut, pour le cerveau, à un infarctus du myocarde dans le cas du cœur : il s’agit d’une artère qui se bouche, entraînant un manque de sang, a expliqué le Pr Yves Samson, médecin aux urgences cérébro-vasculaires à l’hôpital parisien de la Pitié-Salpétrière. Chez les sujets de plus de 50 ans, la première cause en est l’artériosclérose (encrassement des artères) et la deuxième l’embolie d’origine cardiaque, c’est-à-dire un caillot qui se forme dans le cœur et qui se déplace pour finalement boucher une artère du cerveau. La gravité de ces accidents est très variable. Selon la taille de l’accident cérébral, les symptômes peuvent ne durer que trois minutes et ne laisser aucune lésion, mais ils peuvent être gravissimes et entraîner la mort. Apparemment, dans le cas de Belmondo, l’accident n’aura pas de conséquences «gravissimes», sans doute grâce à la célérité des soins et à la robuste constitution de «l’As des as», l’un des acteurs préférés des Français qui le surnomment affectueusement «Bébel». L’acteur de films-cultes, tels que À bout de souffle ou Pierrot le fou, a déjà eu deux sérieux problèmes de santé ces dernières années : il avait été soigné en 1995 à Paris d’une thrombose de la jambe puis, fin 1999, hospitalisé plusieurs jours à Brest (ouest de la France) à la suite d’un malaise survenu lors d’une représentation théâtrale.