Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIES

Réactions - Amnesty International pour une - libération immédiate des prisonniers

Amnesty International a réclamé hier la «libération immédiate et inconditionnelle des prisonniers de conscience détenus pour leur engagement». Dans un communiqué, l’organisation de défense des droits de l’homme a réclamé «des assurances concernant le bon traitement» des quelque 150 militants arrêtés, membres des Forces libanaises (FL), du Courant national libéral (CNL) et du Parti national libéral (PNL). Amnesty a en outre exhorté les autorités libanaises à leur «permettre d’entrer en contract immédiatement avec leurs familles, leurs avocats et de poursuivre d’éventuels traitements médicaux». L’organisation a par ailleurs estimé que des civils ne devraient pas être jugés par un tribunal militaire. Par ailleurs, la commission arabe des Droits de l’homme a publié un communiqué dans lequel elle a affirmé avoir appris la nouvelle de l’arrestation de citoyens libanais «qui exerçaient leur droit de libre expression concernant la présence syrienne au Liban». L’association a souligné le fait que des membres importants du gouvernement libanais n’étaient pas au courant de ce qui se passait. «Jusqu’à la dernière minute, nous avions espéré que l’escalade serait évitée», ce qui ne fut pas le cas, a indiqué le communiqué. «Les autorités libanaises se sont dépêchées d’accuser les détenus d’avoir porté atteinte au président de la République et à la réputation de l’armée syrienne et d’exercer des activités qui perturbent la relation avec un État frère. Elles leur ont également imputé des activités qui sont sanctionnées par l’article 288 du code de procédure pénale», a ajouté le communiqué. Le politique a été placé à la solde du sécuritaire, alors que c’est l’inverse qui est vrai, ce qui porte gravement atteinte aux libertés et aux droits de l’homme, a estimé la commission arabe des Droits de l’homme. «Les arrestations de membres des FL et de aounistes n’ont pas tant une signification politique au sens où elle vise la ligne politique de ces formations, qu’une tentative de porter un coup à l’opposition à la présence syrienne politique et militaire», a indiqué le texte du communiqué. D’autre part, le conseil de direction du Rassemblement de dirigeants et chefs d’entreprises libanais (RDCL) a tenu hier une réunion urgente sous la présidence d’Armand Farès. Les discussions ont porté sur les récentes arrestations qui ont notamment visé des avocats et des médecins. Dans un communiqué publié à l’issue de la réunion, le RDCL a affirmé la nécessité de respecter la Constitution libanaise et notamment la liberté d’expression, de croyance, de libre entreprise, ainsi que la souveraineté. «La politique et l’économie étant corollaires, le rassemblement met en garde contre la déstabilisation de la situation économique, dans une atmosphère aussi chargée».
Amnesty International a réclamé hier la «libération immédiate et inconditionnelle des prisonniers de conscience détenus pour leur engagement». Dans un communiqué, l’organisation de défense des droits de l’homme a réclamé «des assurances concernant le bon traitement» des quelque 150 militants arrêtés, membres des Forces libanaises (FL), du Courant national libéral...