Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS
Hoss : « Une grave erreur »
le 09 août 2001 à 00h00
L’ancien Premier ministre Sélim Hoss a estimé hier que «le pouvoir a commis une grave erreur en arrêtant certains jeunes pour leurs idées ou leurs positions», appelant les responsables «à revenir sur leurs décisions et à libérer toutes les personnes arrêtées». «On ne combat pas des opinions par la répression, mais par des opinions adverses, si l’on est vraiment attaché au régime des libertés que le Liban a adopté», a poursuivi M. Hoss. «La répression ne modifie pas les opinions, mais, au contraire, les renforce», a-t-il indiqué. «Nous ne partageons pas le point de vue des personnes arrêtées sur bien des dossiers, sur leurs slogans et sur leurs orientations. Mais la répression ne saurait être un moyen de traiter avec l’opinion des autres. Cela va à l’encontre des principes les plus élémentaires de la démocratie dont il faut développer la culture et la pratique», a-t-il souligné. «Tous les Libanais sont d’accord sur cela», a également noté M. Hoss. «La répression, sous tous ses aspects, va à l’encontre des fondements du dialogue, de l’ouverture et de l’entente, sur lesquels tous les Libanais se retrouvent», a-t-il conclu.
L’ancien Premier ministre Sélim Hoss a estimé hier que «le pouvoir a commis une grave erreur en arrêtant certains jeunes pour leurs idées ou leurs positions», appelant les responsables «à revenir sur leurs décisions et à libérer toutes les personnes arrêtées». «On ne combat pas des opinions par la répression, mais par des opinions adverses, si l’on est vraiment...
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