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Actualités - CHRONOLOGIES

Le « Notre-Père » de Mansour Labaki - à Damour

Le nom de Damour restera associé à l’un des épisodes les plus éprouvants des deux premières années de guerre (1975-1976). La ville, située sur la route littorale sud, commande l’accès au Chouf. Elle gêne. En janvier 1976, le quartier de la Quarantaine, contrôlé par les Palestiniens, tombe aux mains des miliciens phalangistes. Damour paiera le prix de cette bataille. Harcelée par les forces palestiniennes, qui perpètrent massacres et pillages, la ville est prise fin janvier. Au dernier jour, l’étau des forces palestiniennes s’étant resserré, la population de Damour trouve refuge à l’église Saint-Élie, autour de son curé, le père Mansour Labaki. Ce dernier prépare les paroissiens à la mort, en leur demandant de s’agenouiller et de réciter un Notre-Père spécial : «Pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui vont nous tuer». À la dernière minute, les miliciens qui défendaient Damour couvrent la retraite des paroissiens vers des barques venues à leur secours, qui les transporteront à Jounieh. Dix minutes plus tard, c’était l’assaut final.
Le nom de Damour restera associé à l’un des épisodes les plus éprouvants des deux premières années de guerre (1975-1976). La ville, située sur la route littorale sud, commande l’accès au Chouf. Elle gêne. En janvier 1976, le quartier de la Quarantaine, contrôlé par les Palestiniens, tombe aux mains des miliciens phalangistes. Damour paiera le prix de cette bataille....