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Actualités - OPINIONS

Marchands de rien

ça commence à bien faire ! De Paris à Bruxelles en attendant Paris II, un clin d’œil au FMI, un autre à la Banque mondiale, quelques jérémiades auprès des roitelets arabes, avant d’aller geindre chez Dobelyou Bush… Y en a marre de bêler notre infortune à la face des grands argentiers dans l’espoir de leur refiler notre camelote invendable. Bon, qu’avons-nous dans notre benne à ordures ? Compte avec moi : un courant électrique prostatique, dont ministres et députés s’arrachent les câbles pour laver leurs caleçons à l’œil ; une compagnie aérienne qui, après avoir longtemps volé, s’est volatilisée ; une eau courante qui depuis 50 ans flirte allègrement avec les canalisations d’égout ; et pour finir, un téléphone cellulaire dont il ne restera bientôt que le vibreur pour te faire l’économie d’un vibromasseur. Et c’est ce tas d’immondices que l’État – cet objet politique non identifié – veut privatiser pour se refaire du gras ! Entre-temps, même dans la misère, nous restons grands seigneurs. Pour distraire la populace, c’est de l’or virtuel qu’on lui jette en pâture. Cet amalgame de piécettes jaunies qui ne rapportent pas un fifrelin et qui n’excitent plus que quelques illettrés du Parlement. Lesquels, au passage, feraient mieux d’aller payer leurs communications internationales et le jus qu’ils ont pompé à l’EDL avant de nous la jouer Alan Greenspan revu et corrigé par les ploucs. Un qui doit bien ricaner, c’est ce gros baril d’Ariel. Jamais nos infrastructures n’ont paru si déglinguées que depuis qu’il a cessé de cogner dessus. Dire que Rabin, Peres et le petit Barak avaient dépensé des fortunes pour transformer, à coups de bombes, nos installations en parkings, alors qu’il leur suffisait tout bêtement d’attendre que le génie libanais fasse son œuvre… Car il est bien connu que nous sommes capables du meilleur comme du pire. Mais, incontestablement, c’est dans le pire que nous sommes les meilleurs.
ça commence à bien faire ! De Paris à Bruxelles en attendant Paris II, un clin d’œil au FMI, un autre à la Banque mondiale, quelques jérémiades auprès des roitelets arabes, avant d’aller geindre chez Dobelyou Bush… Y en a marre de bêler notre infortune à la face des grands argentiers dans l’espoir de leur refiler notre camelote invendable. Bon, qu’avons-nous dans...