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Actualités - CHRONOLOGIES

Redressement - Les loyalistes dénoncent les « calomnies » propagées - par les contempteurs de Hariri - La polémique se poursuit de plus belle

Au moment où les dirigeants unissent (enfin) leurs efforts pour sauver le pays de la ruine, certains de leurs adversaires politiques, déclarés ou occultes, multiplient aussi bien les rumeurs alarmistes que les attaques frontales contre le plan de redressement. Les loyalistes s’offusquent de cette campagne aveugle qui, à leur avis, cause du tort au pays bien plus qu’au pouvoir. En répandant une psychose d’échec qui affecte cette confiance populaire sans laquelle le sauvetage ne peut s’accomplir. Ne serait-ce que parce qu’il faut que les Libanais comprennent, et acceptent la nécessité de consentir ensemble de lourds sacrifices. Aussi injuste que cela puisse leur paraître, dans la mesure où ils ne sont pas aussi responsables de la crise que la caste politique, toutes tendances confondues, ou que les mécanismes et le personnel de l’État. Les loyalistes dénoncent en tout premier lieu les «calomnies» propagées au sujet de l’audit de terrain effectué par des experts du Fonds monétaire international. Dont le rapport est interprété par les crypto-opposants comme une condamnation des mesures adoptées par le gouvernement en place, et de ses projets. Alors que, selon les officiels, ce document n’est qu’un premier diagnostic, un constat objectif où se mêlent les observations critiques et les satisfecit décernés à certaines dispositions comme à l’orientation globale du plan de redressement haririen. Pour les proches du Sérail, il est clair que les contempteurs du milliardaire, dans leur soif de nuisance, portent atteinte à la réputation comme au crédit du Liban à l’étranger, au moment où il a un besoin urgent d’aide extérieure. Dans le même ordre d’idées, ajoutent ces personnalités, il est évident que la campagne de dénigrement systématique vise à provoquer de nouvelles frictions entre les pôles du pouvoir, à seule fin d’éroder la stabilité de la livre et d’affaiblir de la sorte M. Hariri. Cela au prix, et au risque, d’une confusion susceptible d’enfoncer encore plus la population dans le rouge comme dans le désarroi. En d’autres termes, selon les loyalistes, en s’en prenant au gouvernement, les «malveillants» portent surtout préjudice au pays. À leur avis, si le bruitage devait se poursuivre, il constituerait un crime en soi et nécessiterait, pour le contrer, la mise en œuvre de dispositions qui, sans être judiciaires, comporteraient des sanctions morales. Comment ? Par l’éventuelle dénonciation nominale via les médias, dans le style de la liste du syndicat de l’EDL, des «ennemis de l’ombre» et de l’ordre établi. Cependant ce contre-feu, ce doigt pointé sur les incendiaires, est déconseillé, il faut le souligner, par certaines têtes pensantes du même camp loyaliste. Qui en craignent les contre-effets psychologiques et en redoutent l’aspect de délation policière, lui-même moralement peu recommandable. Ces analystes réservés estiment que la seule bonne réponse à faire en pareil cas est de renforcer encore plus la solidarité entre les dirigeants, entre les pouvoirs, entre les forces politiques positives du pays. Tout en accélérant l’application du plan de redressement, en prenant soin de bien l’expliquer à l’opinion. Allant plus loin, les mêmes personnalités n’hésitent pas à prôner une alternative de lutte commune : ou bien un congrès national essentiellement consacré au dossier socio-économique; ou bien ce front tout aussi national dont parle M. Nabih Berry. Les deux voies permettant de mettre de côté les zizanies politiciennes, pour mobiliser le pays social aux côtés d’un pouvoir enfin responsable.
Au moment où les dirigeants unissent (enfin) leurs efforts pour sauver le pays de la ruine, certains de leurs adversaires politiques, déclarés ou occultes, multiplient aussi bien les rumeurs alarmistes que les attaques frontales contre le plan de redressement. Les loyalistes s’offusquent de cette campagne aveugle qui, à leur avis, cause du tort au pays bien plus qu’au pouvoir....