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Actualités - CHRONOLOGIES

Situation - La question des nominations administratives « est bien avancée » - Séances parlementaires mercredi et jeudi

La semaine politique qui commence sera marquée par la réunion de la Chambre mercredi et jeudi, et le vote d’une série de textes de loi, dont le projet de réforme du Code de procédure pénale reste l’incontestable vedette en ce qu’il représente comme avancée législative dans le domaine du respect des droits des suspects et détenus et de la présomption d’innocence. En raison de la réunion de la Chambre, il n’y aura pas de Conseil des ministres. Avant son départ pour Paris, hier (voir par ailleurs), le chef du gouvernement avait rencontré samedi aussi bien le président Lahoud que le président de la Chambre M. Nabih Berry, à Mseileh. Avec M. Berry, il avait soulevé la question des séances parlementaires prévues et du souci des responsables d’empêcher qu’elles ne se transforment en réquisitoires antigouvernementaux. M. Hariri a par ailleurs déclaré, à l’issue de la réunion de Baabda, que la question du pourvoi aux postes administratifs de la première catégorie vacants «est bien avancée». «Tous les postes vacants seront pourvus d’ici à la mi-août», assure-t-on de source proche du gouvernement. Au nombre de ces postes, il faut ajouter depuis la dernière séance du Conseil des ministres, tenue en l’absence du président Émile Lahoud, celui de directeur général de l’EDL. Le ministre de l’Énergie, M. Mohammed Beydoun, a de nouveau critiqué samedi le directeur actuel de l’office, Georges Mouawad, indiquant que le caractère «fantaisiste» des programmes de rationnement de l’électricité met en cause sa «compétence» et sa «crédibilité». M Beydoun a également dénoncé la «solidarité chrétienne» qui s’est spontanément établie avec un directeur général chrétien menacé dans ses fonctions par un ministre musulman. «Ce n’est pas ainsi que l’on édifie un pays», a-t-il dit. Enfin, M. Beydoun a attribué au «manque de coordination» et à «l’impotence administrative» l’origine du retard du paiement d’une livraison de fuel-oil, et donc à l’origine du retard de son déchargement dans les délais. On apprend de source informée que durant son entretien avec le chef du gouvernement, M. Lahoud a soulevé la question de la pertinence d’une mise en cause directe de M. Mouawad dans le désordre administratif qui se manifeste à l’EDL. «N’est-ce pas plutôt une situation générale qu’il faut mettre en cause, plutôt que la gestion d’un homme ?», se serait demandé le chef de l’État. Est-ce à dire que la décision de remplacer M. Mouawad est compromise ? À cette question, une source proche du chef du gouvernement assure qu’il n’en est rien, et que la proposition sera avancée selon les règles, au cours d’un prochain Conseil des ministres, et soumise au vote. «Un accord sur la question n’est pas nécessaire», a souligné la source citée. «Au contraire, a-t-elle ajouté, le chef de l’État et celui du gouvernement sont convenus de s’en remettre de plus en plus au Conseil de la Fonction publique, dans la sélection des fonctionnaires compétents, parmi lesquels le Conseil des ministres choisira». «Les responsables, ajoute la source, sont décidés à écarter jusqu’aux soupçons d’un partage entre eux du gâteau». Contrairement à ce climat général optimiste, on s’accorde généralement à dire, dans les milieux concernés, que le gouvernement actuel n’a fait preuve d’aucun esprit d’initiative en matière de nominations et qu’au sein de l’Administration, des dizaines de postes vacants attendent d’être pourvus, dont deux postes de première importance au Conseil de la Fonction publique, directement concerné par les nominations... En tout état de cause, le pays est appelé à connaître un certain répit sur le plan social, après les crises à la MEA et à l’EDL. En ce qui concerne l’électricité, une médiation du ministère du Travail est en cours, ce qui devrait suspendre le mouvement revendicatif pour environ un mois et demi. À la MEA, la suspension par les pilotes de leur mouvement, la semaine dernière, laisse penser que l’on se dirige vers un accord.
La semaine politique qui commence sera marquée par la réunion de la Chambre mercredi et jeudi, et le vote d’une série de textes de loi, dont le projet de réforme du Code de procédure pénale reste l’incontestable vedette en ce qu’il représente comme avancée législative dans le domaine du respect des droits des suspects et détenus et de la présomption d’innocence. En...