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Actualités - CHRONOLOGIES

Exécutif - Les budgets de la Caisse du Sud et de la Caisse des déplacés réduits de moitié - Le gouvernement dénonce les négligences dans la gestion de l’EDL

La crise au sein de l’EDL et l’affaire des factures d’électricité impayées ont été au centre des débats du Conseil des ministres qui s’est réuni hier soir sous la présidence du chef du gouvernement Rafic Hariri. Il a été convenu au cours de cette séance que la situation présente à l’EDL ne pouvait plus se perpétuer et qu’il est devenu nécessaire de désigner un nouveau conseil d’administration. Il a été décidé à ce propos, sur le plan du principe, de fusionner les deux postes de directeur général et de président du conseil d’administration de l’EDL. Les nominations sur ce plan devraient intervenir la semaine prochaine. Lors de la séance d’hier, plusieurs membres du gouvernement ont réclamé qu’un nouveau directeur général soit désigné sur-le-champ en remplacement de M. Georges Moawad, qui est en conflit, rappelle-t-on, avec le ministre de l’Énergie et de l’Eau, Mohammed Abdel-Hamid Beydoun. Le chef du gouvernement a toutefois insisté pour que cette nomination soit, d’abord, le fruit d’une concertation avec le président Émile Lahoud, et qu’elle se fasse, ensuite, dans les normes, c’est-à-dire après avoir consulté le Conseil de la Fonction publique. Au-delà de cette question de procédure, la quasi-totalité des ministres était d’accord sur la nécessité de changer le conseil d’administration actuel, accusé d’avoir pris partie pour les employés, contre le ministère de l’Énergie et de l’Eau. Les membres du gouvernement ont soutenu, pour la plupart, la position de M. Beydoun dans le conflit avec le syndicat des employés qui désire remettre en cause l’article 75 du budget abolissant les privilèges qui permettaient aux employés de l’EDL de ne pas payer leurs factures d’électricité. Le ministère du Travail a entrepris un arbitrage à ce sujet entre les employés, et... le ministère de l’Énergie et de l’Eau. Une telle médiation effectuée par un ministère entre des employés et un autre ministère constitue une situation paradoxale que nombre de ministres n’ont pas manqué de relever hier. Il reste que M. Hariri a souligné hier soir sans détours qu’il y a eu bel et bien négligence au niveau administratif à l’EDL. «Nul ne réclamait jusqu’à présent des comptes, mais cette situation ne peut plus durer», a déclaré le Premier ministre. M. Hariri a, par ailleurs, affirmé que la crise qui a secoué récemment la MEA «touche à sa fin, grâce aux efforts déployés par les ministres du Travail et du Transport». Le Premier ministre a émis l’espoir dans ce cadre que la prochaine session parlementaire, prévue pour le 25 juillet prochain, sera marquée par «une coopération entre le gouvernement et le Parlement». Abordant, sur un tout autre plan, la conjoncture régionale, M. Hariri a relevé que la situation devient «de plus en plus complexe et elle continue à s’aggraver en raison de l’obstination d’Israël». Notons par ailleurs que parallèlement au dossier de l’électricité, le Conseil des ministres a pris plusieurs décisions importantes. Il a réduit ainsi de moitié le budget de la Caisse du Sud et de la Caisse des déplacés. Le montant alloué à ces deux organismes passe ainsi de 1 000 milliards de LL à 500 milliards de LL. D’autre part, un montant de 50 milliards de LL a été octroyé à Idal (Institution publique de promotion des investissements) pour soutenir le coût de transport des exportations agricoles. Enfin, le gouvernement a approuvé un projet de loi autorisant le Casino du Liban à ouvrir des branches dans certaines régions.
La crise au sein de l’EDL et l’affaire des factures d’électricité impayées ont été au centre des débats du Conseil des ministres qui s’est réuni hier soir sous la présidence du chef du gouvernement Rafic Hariri. Il a été convenu au cours de cette séance que la situation présente à l’EDL ne pouvait plus se perpétuer et qu’il est devenu nécessaire de désigner...