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Actualités - CHRONOLOGIES

FESTIVAL DE BAALBECK - Double concert de Sting le week-end dernier - Un public piqué du « Dard »

Pour son deuxième week-end de la saison, le Festival de Baalbeck a frappé fort en présentant une grosse pointure de la variété internationale : Sting en personne. Le célèbre chanteur britannique, qui effectue actuellement une tournée mondiale, intitulée Brand New Day, du nom de son dernier album, a donné, à l’ombre des colonnes millénaires du temple de Jupiter, deux concerts qui feront date. Polo à motif fleuri sur treillis, sa guitare au cou, Sting est apparu, le premier soir, fidèle à l’image qu’en donnent les médias : un mélange de professionnalisme et d’attitude «cool», de respect du public couplé avec une certaine réserve. Il a interprété en moins de deux heures une quinzaine de tubes qui ont émaillé sa carrière. De Let your Soul Be Your Pilot à Message in Bottle, en passant par Every Breath you Take, Mad About You, If You Love Somebody Set Them Free, The Dream of the Blue Turtle, Englishman in New York, If I Ever Lose My Faith in You, Driven to Tears... Sans compter les deux titres qui ont mis la foule quasiment en transe : Desert Rose (qu’il a interprétée sans Cheb Mami, mais accompagné par Paul Apanian, un jeune joueur de derbaké libanais), et Roxanne (où il a vraiment donné de la voix, jouant les modulations à l’infini !), il a alterné les rythmes jazz, blues, rock, world, etc. Animation sur scène Accompagné de ses musiciens, dont le fameux batteur Manu Katché – qui a d’ailleurs entonné avec lui un morceau de rap français – le rockeur a enthousiasmé un public composé en majorité de vingt à quarante ans. Il est vrai que ce musicien, qui a collaboré aussi bien avec Luciano Pavarotti, Bryan Adams, Rod Stewart, Eric Clapton, ou encore les «Dire Straits», cet ex-leader de Police – une des plus fameuses formations de rock des années quatre-vingt – ce musicien de jazz et de rock, ce découvreur de talents, a, outre une voix très personnelle, su tisser, en vingt-trois ans de carrière, un large réseau musical. Ce mélange de styles et ce renouvellement perpétuel en font une star appréciée des jeunes comme des moins jeunes. Tout comme ses prises de positions et ses engagements sincères en faveur de l’environnement, des droits de l’homme, de l’ouverture sur les différentes cultures du monde et contre le racisme. C’est donc d’un même élan que la foule (5 000 personnes par soirée) s’est levée pour danser aux morceaux rythmés, a chanté, bras tendus, briquets allumés dans le noir... Une dame a même réussi, le premier soir, à grimper sur scène, réussissant à entraîner Sting et Manu Katché dans une danse endiablée ! Le public littéralement «piqué» de Sting lui a fait trois rappels. Après s’être exécuté deux fois, Sting a remercié ses fans, les assurant de son bonheur de se produire à Baalbeck, avant de se retirer, sous des slaves d’applaudissements et des bis passionnés. Le week-end dernier, à Baalbeck, 10 000 personnes étaient «Mad About Sting» !
Pour son deuxième week-end de la saison, le Festival de Baalbeck a frappé fort en présentant une grosse pointure de la variété internationale : Sting en personne. Le célèbre chanteur britannique, qui effectue actuellement une tournée mondiale, intitulée Brand New Day, du nom de son dernier album, a donné, à l’ombre des colonnes millénaires du temple de Jupiter, deux...