Un Liban faible, un fardeau pour la Syrie, - souligne l’ancien chef de l’État

Le président Amine Gemayel a estimé qu’«un Liban fort est essentiel à la défense d’une stratégie commune avec la Syrie» et relevé l’importance du «danger israélien qui menace le Liban». L’ancien chef de l’État a assisté samedi à une cérémonie placée sous son patronage pour commémorer le souvenir des martyrs Kataëb de Kfarabida. Dans un discours improvisé, le président Gemayel a parlé de «la complémentarité historique entre le Liban et le parti Kataëb qui a toujours été la pierre angulaire de la défense de l’indépendance et de la souveraineté libanaises». Il a insisté sur l’importance de «la foi en un Liban indivisible, souverain, indépendant et détenteur d’une mission» et affirmé que, «partant de ce principe, nous voulons entretenir les meilleures relations avec toutes les parties, à commencer par la Syrie et dans le cadre du respect des particularités libanaises». «Un Liban fort est essentiel à la défense d’une stratégie commune avec la Syrie alors qu’un Liban faible deviendrait vite un fardeau pour la Syrie et les Arabes, surtout face au danger israélien qui menace le Liban et la nation arabe dont nous faisons partie intégrante». Au niveau des Kataëb, le président Gemayel a dénoncé l’existence d’une «cinquième colonne qui cherche à démanteler le parti» dont il a réaffirmé la prochaine réunification.