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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Hout : « Le plan de restructuration, seule solution »

C’est à 5h que le PDG de la MEA, Mohammed el-Hout, a regagné son bureau au siège central de la compagnie, escorté par un détachement des forces de l’ordre. Il faut rappeler que M.Hout avait été séquestré dans son bureau jeudi dernier par les employés en colère après l’annonce des noms des licenciés. À 11h45, M.Hout a tenu une conférence de presse pour évoquer la crise que traverse la compagnie. «Je vous assure que le plan de restructuration actuelle n’a été adopté qu’après de nombreuses études effectuées par des sociétés internationales, la dernière en date étant celle de l’IFC», a-t-il déclaré. «Toutes ces sources s’accordaient sur un point : on ne peut sauver la compagnie qu’en prenant les mesures que nous avons préconisées. C’est-à-dire en licenciant 1 180 ou 1 200 employés et en leur payant des indemnités dignes de ce nom. Sinon c’est l’impasse pour tout le monde». Il a considéré que «les critères adoptés dans le choix des personnes licenciées sont totalement transparents, sans aucun arbitraire». Il a salué «l’initiative de la création d’un comité de médiation qui passerait en revue les doléances des personnes licenciées», ajoutant : «Nous serons heureux d’admettre nos erreurs si nous en avons commis». Sur la manière dont les employés ont été notifiés de leur licenciement, M. Hout a précisé : «Nous avons tenté de leur envoyer des lettres individuelles, mais l’agressivité dont ils ont fait preuve nous a obligés à publier cette liste. Toutefois, elle ne contient que des numéros reconnaissables par les employés eux-mêmes». Il a ajouté : «Les personnes qui s’estiment réellement lésées ne dépassent pas les 150 à 200 salariés, qui n’auraient pas dû être engagés dans tous les cas. Si nous avions fait preuve d’injustice comme on nous en accuse, ce nombre aurait dû être bien supérieur à cela. Il existe de 800 à 1 000 employés qui n’hésiteraient pas à présenter leur démission parce que les indemnités proposées sont alléchantes». Par ailleurs, selon lui, «les personnes licenciées qui n’acceptent pas la notification d’ici au 30 juin n’auront qu’à s’adresser à la justice, mais elles perdront les 36 mois d’indemnités supplémentaires, et devront se contenter des 12 mois fixés par la loi pour les cas de licenciement abusif». Tout en considérant que les conditions des nouveaux contrats assurent tous leurs droits aux employés, M.Hout a nié avoir rompu le dialogue avec les syndicats, rejetant la réception de cette interruption sur ces derniers. Il n’a pas écarté la possibilité d’un recours à un dépôt de bilan, niant qu’il s’agit d’une simple rumeur destinée à susciter l’inquiétude parmi les employés. Il a défendu la gestion de son équipe «qui a réussi à réduire les pertes annuelles de 80 à moins de 50 millions de dollars par an».
C’est à 5h que le PDG de la MEA, Mohammed el-Hout, a regagné son bureau au siège central de la compagnie, escorté par un détachement des forces de l’ordre. Il faut rappeler que M.Hout avait été séquestré dans son bureau jeudi dernier par les employés en colère après l’annonce des noms des licenciés. À 11h45, M.Hout a tenu une conférence de presse pour évoquer la...