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Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

Vie politique - Moukheiber : Le repli syrien contredit les dispositions de l’accord de Taëf

La question de la non-conformité du repli de l’armée syrienne, la semaine dernière, de Beyrouth, à l’accord de Taëf, a été soulevée hier par M. Albert Moukheiber, président du Rassemblement pour la République (RPR). Ce retrait, a souligné le parlementaire, a été décidé par les autorités militaires des deux pays, sans référence à l’accord de Taëf, un accord international que l’autorité militaire n’a aucun droit d’amender. M. Moukheiber commente en outre une phrase de l’entretien accordé par le président syrien Bachar el-Assad au Figaro, et dans lequel il affirme : «La présence syrienne au Liban est provisoire, et la date du retrait total de l’armée syrienne est liée aux circonstances libanaises internes et à la situation régionale». Et le député du Metn de souligner que, pour ce qui concerne les «circonstances internes» au Liban, nul n’a le droit d’en décider, ou même d’en connaître, sinon les autorités libanaises. Pour ce qui est des circonstances régionales, le Liban est également souverain dans son appréciation de ces circonstances et ne saurait être lié, sur ce plan, par une analyse différente de la sienne, ce qui subordonnerait le retrait total syrien du Liban au règlement de la crise régionale, en l’association à l’état de guerre où se trouve la Syrie. M. Moukheiber a demandé qu’une séance parlementaire soit consacrée à l’analyse du «déploiement illégal» décidé par la Syrie qui ne correspond pas aux dispositions prévues dans l’accord de Taëf pour un tel mouvement de troupes. L’accord de Taëf, souligne-t-on, prévoyait que l’armée syrienne se replierait, deux ans après sa conclusion, sur une ligne allant de la Békaa-Ouest à Dahr el-Beidar, Aïn Dara et Hammana.
La question de la non-conformité du repli de l’armée syrienne, la semaine dernière, de Beyrouth, à l’accord de Taëf, a été soulevée hier par M. Albert Moukheiber, président du Rassemblement pour la République (RPR). Ce retrait, a souligné le parlementaire, a été décidé par les autorités militaires des deux pays, sans référence à l’accord de Taëf, un accord...