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Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

Baabda - Le président de la République reçoit Salah Honein, Ali Ammar et une délégation de la banlieue-sud - Lahoud : L’État déterminé à clore le dossier - des déplacés dans les délais

Au sujet du délicat dossier qu’est le retour des déplacés dans leurs régions d’origine, le président de la République a assuré que l’État est déterminé à clore le dossier des déplacés dans les délais prévus. Concrètement, cela implique, selon le chef de l’État, que tous les déplacés retourneront chez eux avant la fin juin 2002. C’est-à-dire dans un an. C’est en substance ce que le président Lahoud a affirmé hier, au palais de Baabda, devant des délégations des trois municipalités parmi les plus touchées par le problème : Mreijé, Tahouitet el-Ghadir et Laylaki. Délégations venues remercier le chef de l’État pour l’intérêt qu’il porte à la question du départ des squatters et autres occupants de ces trois villages. Et selon le chef de l’État, ce qui a été réalisé à Mreijé et dans sa banlieue est un pas important dans le cadre d’un règlement du problème. Un pas important qui s’est concrétisé, a-t-il poursuivi, en dépit du pari pris par nombre de personnes : que le départ des squatters ne se ferait pas. Et qu’il a finalement eu lieu grâce aux efforts déployés par l’État, qui a étroitement collaboré avec toutes les parties concernées, a indiqué le général Lahoud. Estimant que ce qui s’est passé constitue un exemple parfait, et dont devrait s’inspirer l’ensemble des villages qui n’ont toujours pas connu le retour de leurs habitants d’origine. Le chef de l’État a ensuite rendu hommage au travail fourni conjointement par le ministre des Déplacés Marwan Hamadé et le président de la Caisse nationale des déplacés Chadi Massaad. Ainsi qu’à la collaboration effective entre le ministère et la Caisse, afin de mettre à exécution le programme (de retour), prévu sur l’ensemble du territoire libanais. «Certains pourraient juger ce travail difficile. Il n’en reste pas moins que l’administration existe et que la décision a été prise. Ce dossier sera clos dans les délais impartis par le gouvernement. Parce que le retour des déplacés, c’est une des bases de cette entente nationale que nous tenons à appliquer. En partant du principe que chaque déplacé libanais doit jouir du droit de retour», a souligné le chef de l’État. Notons enfin qu’aux côtés du président du conseil municipal de Mreijé-Tahouitet el-Ghadir-Laylaki, de sa vice-présidente et de ses membres, se trouveraient les députés de Baabda : le joumblattiste Salah Honein et le hezbollahi Ali Ammar. D’autre part, le président de la République s’est entretenu avec le ministre de l’Information Ghazi Aridi, accompagné d’une délégation du ministère. Au centre des discussions, les résultats des réunions des ministres arabes de l’Information, les décisions qui ont été prises à cette occasion. Ghazi Aridi a également transmis au général Lahoud les remerciements des congressistes, ainsi qu’une copie des nombreux documents distribués au cours des travaux. Le chef de l’État a loué le travail qui a été fait à ce niveau, le fait d’assurer et de réussir la tenue de ce sommet, étant donné, surtout, le peu de temps entre les préparatifs et la tenue. Parmi les autres visiteurs du palais présidentiel : le député du Chouf Nabil Boustany, le commandant en chef de l’armée Michel Sleiman, ainsi que le juge d’instruction militaire Rachid Mezher.
Au sujet du délicat dossier qu’est le retour des déplacés dans leurs régions d’origine, le président de la République a assuré que l’État est déterminé à clore le dossier des déplacés dans les délais prévus. Concrètement, cela implique, selon le chef de l’État, que tous les déplacés retourneront chez eux avant la fin juin 2002. C’est-à-dire dans un an....