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Actualités - CHRONOLOGIES

Tennis - Coup d’envoi de la quinzaine londonienne - Pete Sampras reste l’homme à battre à Wimbledon

Une fois de plus, sans doute la dernière, l’Américain Pete Sampras (n° 1) sera l’homme à battre dans le tournoi de Wimbledon qui commence aujourd’hui. Déjà sept fois vainqueur, il cherchera à égaler le Suédois Bjorn Borg en gagnant pour la cinquième fois de suite. Et à ajouter un record aux nombreux qu’il détient déjà en étant le premier joueur à remporter huit fois le même tournoi du Grand Chelem. Mais alors qu’il y a quelques semaines, on pensait pouvoir compter sur les doigts d’une main les joueurs capables de le faire trébucher, leurs rangs se sont renforcés depuis. Cela n’a fait qu’accroître la vulnérabilité du colosse aux pieds d’argile qu’est devenu l’Américain. En 1999, déjà, il s’était sorti d’un mauvais pas en quarts de finale quand, ayant perdu le premier set et n’allant guère mieux dans le deuxième, le genou gauche de l’Australien Mark Philippoussis s’était tout à coup bloqué. Philippoussis absent, le maigre lot de ses adversaires traditionnels comprend toujours Patrick Rafter (n° 3), l’Américain Andre Agassi (n° 2), le Russe Evgueni Kafelnikov (n° 7) et l’Anglais Tim Henman (n° 6). Battu deux fois par Sampras en demi-finales, en 1998 et 1999, ce dernier affirme à qui veut l’entendre que cette année sera la bonne. Venus défend son titre Pour son adversaire en demi-finale, Sampras aura le choix entre quatre canonniers, le Russe Marat Safin (n° 4), le Britannique Greg Rusedski, le jeune Américain Andy Roddick et le Suédois Thomas Johansson (n° 11), qui vient de réussir le doublé Halle-Nottingham. Si Sampras est toujours là, il aura probablement affaire en finale à Agassi ou à Lleyton Hewitt (n° 5), qui l’a battu en demi-finale au Queen’s. Dans le simple dames, l’Américaine Venus Williams (n° 2) défendra pour la première fois un titre du Grand Chelem. Elle aura comme principales adversaires sa sœur Serena (n° 5), Lindsay Davenport (n° 3), de retour au premier plan après une éclipse de trois mois due à une blessure au genou, et Jennifer Capriati (n° 4), à la poursuite de son troisième titre du Grand Chelem de l’année. Rien que des Américaines, déterminées à faire en sorte que la Suissesse Martina Hingis (n° 1) voie un dixième titre du Grand Chelem de suite lui passer sous le nez depuis 1999. Clijsters et Hewitt main dans la main vers les sommets Compagnons dans la vie, la Belge Kim Clijsters et l’Australien Lleyton Hewitt, respectivement finaliste et vainqueur des tournois WTA et ATP de Bois-le-Duc ce week-end, figurent parmi les favoris des Internationaux d’Angleterre. Et tous deux sont persuadés que, dans quinze jours, l’un et l’autre pourraient trouver le bonheur dans le pré londonien. Depuis plus d’un an qu’ils se baladent main dans la main le long des courts du monde entier, Kim et Lleyton ont appris à se connaître humainement, mais aussi tennistiquement. S’ils restent très discrets sur leur relation, les deux tourtereaux parlent plus aisément de leurs qualités sportives respectives. Et leur amour ne les rend pas aveugles quand il s’agit de juger leur potentiel. «Kim, c’est avec les sœurs Williams et Lindsay Davenport, la joueuse la plus puissante du circuit», avait dit Hewitt. Voilà pourquoi, pense-t-il, sa belle «est faite pour remporter un jour Wimbledon». Le tournoi britannique fait rêver la jeune (18 ans) Belge. Et son nouveau statut de joueuse du Top-10 mondial (elle occupe la 7e place du classement WTA) lui offre certains avantages comme celui d’hériter, par exemple, du vestiaire qui a accueilli d’anciens vainqueurs, comme Steffi Graff, son idole. «C’est génial», sourit Clijsters qui s’était révélée au grand public après avoir battu la Française Nathalie Tauziat au premier tour du tournoi londonien il y a un an. Cheveux courts, idées longues Lleyton Hewitt aussi adore le gazon. Vainqueur du Queen’s le week-end dernier (après avoir éliminé Pete Sampras) et de Bois-le-Duc ce dimanche, le «kangourou» est l’un des hommes à battre de la troisième levée du Grand Chelem de l’année. «J’adore le tennis pétillant de Lleyton et j’admire sa rage de vaincre», note Kim qui estime que son «boyfriend» ferait un beau vainqueur. À 20 ans, Hewitt maîtrise parfaitement le tennis sur gazon. Son gabarit (1,80 mètre et 65 kilos) n’est pas le plus impressionnant du circuit, mais, sur herbe, son dynamisme et sa vitesse sont des armes redoutables. Est-ce pour mieux fendre l’air que l’Australien a récemment délaissé son épaisse chevelure bouclée au profit d’une coupe «G.I.» ? «J’y pensais depuis longtemps et comme Kim était d’accord, je suis passé sous le rasoir d’un coiffeur il y a quelques jours», rigole celui dont les cheveux désormais (très) courts cachent des idées longues à quelques heures de prendre l’avion pour Londres. «Dans ma forme actuelle, il serait sot de ne pas être ambitieux», affirme Lleyton qui tentera comme d’habitude d’évacuer le stress en parlant football avec Lei Clijsters, le père de Kim, ancien international de football. «Mon père aussi a été footballeur professionnel et moi-même, je pense que le foot aurait pu me convenir. À 14 ans, j’avais dû choisir entre le ballon rond et la petite balle jaune», sourit Hewitt convaincu aujourd’hui d’avoir fait le bon choix.
Une fois de plus, sans doute la dernière, l’Américain Pete Sampras (n° 1) sera l’homme à battre dans le tournoi de Wimbledon qui commence aujourd’hui. Déjà sept fois vainqueur, il cherchera à égaler le Suédois Bjorn Borg en gagnant pour la cinquième fois de suite. Et à ajouter un record aux nombreux qu’il détient déjà en étant le premier joueur à remporter huit...