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Actualités - COMMUNICATIONS ET DECLARATIONS

Diplomatie - Les adieux de l’ambassadeur des États-Unis à Berry et Hariri - Satterfield : Le Liban dispose des atouts d’un avenir « prospère » et « pacifique »

«Le Liban est un pays très spécial et il dispose de nombreux atouts pour un avenir prospère et pacifique». En instance de départ définitif, l’ambassadeur des États-Unis à Beyrouth David Satterfield s’est plu hier, en tenant ces propos, à lancer une ultime fleur aux Libanais. Il a ajouté que dans le cadre des fonctions qu’il occupera au département d’État, après son départ de Beyrouth – M. Satterfield sera appelé à collaborer avec le secrétaire d’État adjoint pour le Proche-Orient –, il fera «tout (son) possible pour aider les Libanais à atteindre l’objectif qu’ils se sont unanimement fixés, celui de pouvoir jouer le rôle qui leur est imparti dans cette région comme dans le monde». Mais, en bon diplomate, M. Satterfield a, comme à son accoutumée, fait accompagner ces propos encourageants d’une mise en garde à peine voilée contre le gaspillage d’un avenir aussi radieux. «Les Libanais devraient, tant sur le plan du langage que sur celui des actes, œuvrer pour réduire la tension (avec Israël) afin d’éviter tout dérapage», a-t-il dit. L’ambassadeur a fait ces déclarations à sa sortie du palais Bustros, à la suite d’un entretien avec le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères Zouheir Hamdane. Auparavant, il s’était rendu chez le chef du gouvernement, Rafic Hariri, puis chez le président de la Chambre, Nabih Berry. Il a indiqué avoir passé en revue avec M. Hariri la situation régionale ainsi que la conjoncture économique. «Nous avons aussi discuté du programme des réformes mis sur pied par le gouvernement et des efforts internationaux pour aider le Liban. Nous nous sommes engagés à poursuivre cette aide dans le futur et nous déployons beaucoup d’efforts à cet effet», a-t-il déclaré. Pour lui, «le maintien de l’aide est très important pour le Liban, mais aussi pour les États-Unis». «Nous espérons que la situation économique du Liban s’améliorera, comme aussi sur le plan de la stabilité et du calme. Cela nécessite des efforts de la part de toutes les parties», a-t-il ajouté. Rendant compte de ses discussions avec M. Berry, l’ambassadeur a signalé que le chef du Législatif a «insisté, comme toujours, sur l’engagement des États-Unis à aider à l’instauration d’une paix juste et globale dans la région». «J’ai affirmé au président Berry, comme d’ailleurs je le dis à tout le monde, que les États-Unis feront tout ce qu’ils pourront afin de mettre un terme à la violence, de relancer les négociations politiques et de parvenir à des accords définitifs. Une paix qui n’est pas juste n’est pas une paix. Une paix qui n’est pas globale n’est pas non plus une paix véritable», a-t-il souligné. Interrogé sur ses sentiments à la veille de son départ, M. Satterfield a répondu : «Naturellement, je suis triste de quitter mes amis après toutes ces années – il avait été nommé en 1997 – mais je peux vous dire que je ne serai pas loin et que je continuerai à m’occuper du Liban». «À propos de la visite qu’il avait effectuée lundi au Liban-Sud, il a indiqué qu’il s’était rendu au QG de la Force intérimaire des Nations unies (Finul) pour faire ses adieux aux Casques bleus et qu’il avait mis à profit cette occasion pour discuter d’un certain nombre de questions avec les responsables de la Finul et pour inspecter la zone frontalière. Cette visite fut profitable, car je ne sais pas si j’aurai l’occasion de me rendre une nouvelle fois dans cette région», a-t-il dit.
«Le Liban est un pays très spécial et il dispose de nombreux atouts pour un avenir prospère et pacifique». En instance de départ définitif, l’ambassadeur des États-Unis à Beyrouth David Satterfield s’est plu hier, en tenant ces propos, à lancer une ultime fleur aux Libanais. Il a ajouté que dans le cadre des fonctions qu’il occupera au département d’État, après...