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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

CONGRÈS - Réunion des doyens francophones et arabes en marge des VIes Journées odontologiques de l’USJ - Savoir et savoir-faire au service de la nation

La séance d’ouverture des VIes Journées odontologiques francophones de la faculté dentaire de l’Université Saint-Joseph, placées sous le patronage du Premier ministre Rafic Hariri, s’est déroulée hier dans l’amphithéâtre du campus des sciences médicales. Un important parterre de personnalités politiques et universitaires était au rendez-vous, notamment le ministre de la Culture Ghassan Salamé, représentant le président du Conseil, le ministre de la Jeunesse et des Sports Sebouh Hovnanian, les députés Mikhaël Daher et Ghattas Khoury, ainsi que les doyens francophones et arabes dont l’assemblée aura lieu aujourd’hui dans les locaux du campus. Le mot d’accueil est revenu au président du comité d’organisation du congrès, le professeur Antoine Khoury, qui a loué les efforts entrepris par le président de la République, le général Émile Lahoud, et le Premier ministre Rafic Hariri pour «consacrer le Liban comme pays de liberté et de dialogue», mais aussi «dans la reconstruction, la modernisation et l’assainissement de l’administration, ainsi que la réunification de la société libanaise et la relance de l’économie». Présentant le thème du congrès intitulé «Du savoir au savoir-faire», il a expliqué le savoir comme la connaissance et la science, alors que le savoir-faire est la compétence, le moyen, l’habileté à appliquer ces connaissances, deux dimensions qui se retrouvent dans la méthode de formation continue préconisée par la faculté. Quant au passage du savoir au savoir-faire, il implique «la découverte du monde technique, mais aussi la prise en considération de la personne dans ses dimensions humaine, culturelle et sociale». Insistant sur le souci de la faculté dentaire d’approfondir le savoir et le savoir-faire, il a ajouté qu’elle encourage les chirurgiens dentistes à se recycler, en tenant des congrès et séminaires qui portent à leur connaissance les dernières nouveautés techniques et scientifiques, afin de prodiguer aux malades des soins de qualité. Souci qui a contribué au maintien de la faculté dentaire à l’avant-garde du progrès et à lui donner l’envergure internationale qu’elle a acquise à travers les relations internationales avec les pays arabes et les pays francophones. Dynamisme, rayonnement et qualité À son tour, le doyen de la faculté de médecine dentaire, le professeur Antoine Hokayem, secrétaire général des doyens des facultés de médecine dentaire arabes, mais aussi président de la conférence des doyens francophones (CIDCDF), a souhaité la bienvenue aux personnalités présentes ainsi qu’aux doyens arabes et francophones. Dans un vibrant hommage à Rafic Hariri, il a comparé le dynamisme de la faculté de médecine dentaire, son rayonnement régional et international ainsi que la qualité de ses enseignements, au premier Ministre, constamment au service des autres, de la collectivité et de la nation. Dynamisme qui s’organise, selon ses propos, autour des trois formations initiale, de troisième cycle et continue, qui s’inscrivent dans le cadre de la modernité, de la collectivité et de la continuité. Quant au rayonnement régional et international de l’Université Saint-Joseph, il est le résultat du réseau international de partenariat et d’échanges académiques, tissé au fil des années avec les universités arabes, européennes et américaines. Mais « c’est la qualité qui est le critère essentiel, conclut le doyen, tant au niveau des formations que des recherches entreprises. Et ce seul critère devrait donner le droit à l’Université Saint-Joseph de recevoir le titre d’université nationale au même titre que l’université d’État ». Circonscrire l’émigration Le ministre chargé de la préparation du IXe sommet de la francophonie, Ghassan Salamé, représentant le président du Conseil, a souligné l’importance que revêtent la tenue du sommet d’octobre au Liban ainsi que les VIes Journées odontologiques de l’USJ et les assemblées des doyens, dans le retour du pays sur le devant de la scène internationale. Un retour qui est le résultat de la détermination du Liban, pays de l’ouverture et du dialogue, à récupérer son plein rôle au sein de la communauté des nations et à devenir la plaque tournante du savoir-faire dans tous les domaines. Un retour qui vise à relancer «la dynamique culturelle, artistique et scientifique dans le pays». Évoquant les défis politiques et économiques auxquels doit faire face le pays, vu la violence et la haine qui règnent dans la région, il a mis l’accent sur le désir de paix et de coexistence des Libanais qui ont célébré, il y a quelques jours, l’anniversaire de la libération de la majeure partie du territoire national. Et d’ajouter que si le prix de la guerre a été lourd, tant en matériel qu’en potentiel humain, il est important de porter l’essentiel des efforts sur les ressources humaines et de circonscrire l’émigration par la relance économique et la création d’emplois. Effort qui doit se faire tant au niveau des décideurs politiques que des instances universitaires car, a-t-il conclu, «la matière grise est la plus mobile et la plus exportable».
La séance d’ouverture des VIes Journées odontologiques francophones de la faculté dentaire de l’Université Saint-Joseph, placées sous le patronage du Premier ministre Rafic Hariri, s’est déroulée hier dans l’amphithéâtre du campus des sciences médicales. Un important parterre de personnalités politiques et universitaires était au rendez-vous, notamment le ministre...