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Actualités - CHRONOLOGIES

Liban-Arabie séoudite - Hariri de retour à Beyrouth - après un entretien avec Fahd

Le Premier ministre Rafic Hariri est rentré hier soir à Beyrouth après un entretien avec le roi Fahd d’Arabie séoudite avec qui il a évoqué la situation au Proche-Orient. Selon l’agence officielle SPA, les deux hommes ont également examiné les développements sur la scène arabe, islamique et internationale, ainsi que les moyens de renforcer les relations bilatérales. M. Hariri, qui était arrivé dans la journée d’hier dans le royaume, a également évoqué ces mêmes questions avec le prince héritier séoudien, l’émir Abdallah ben Abdel Aziz, lors d’un entretien séparé. Le chef du gouvernement aurait examiné aussi «la situation économique au Liban, les moyens de soutenir les efforts du gouvernement (pour assainir l’économie) et les possibilités pour Ryad de venir en aide au Liban», selon une source informée à Ryad. Par ailleurs, dans une interview au quotidien koweïtien al-Siyassa parue hier, M. Hariri a estimé que «le règlement des problèmes de la Cisjordanie, de Gaza, du Golan et des fermes de Chebaa s’inscrit dans le cadre d’un règlement global basé sur les résolutions internationales». Prié de commenter les allégations de l’État hébreu qui affirme que ces fermes tombent sous la juridiction de la 242, le Premier ministre a déclaré : «Les terres de Chebaa appartiennent-elles à Israël ? Si la réponse est non, qu’il l’évacue donc». D’autre part, M. Hariri a exclu une guerre conventionnelle dans la région. «Les données d’un conflit n’existent pas, et je sais qu’aucun État arabe ne veut la guerre. Du reste, tous les pays ont fait le choix stratégique de la paix», a-t-il dit. En réponse à une question, le chef du gouvernement a en outre indiqué que «la présence syrienne au Liban a été allégée (…). La question doit être traitée en toute cordialité, et ce que l’on entend parfois à ce sujet est inadmissible. Leur présence est certes provisoire, mais on n’a pas le droit de traiter avec eux de manière non convenable. Sans compter que, depuis que l’armée syrienne est entrée au Liban, pas une piastre n’a été dépensée par le Trésor libanais pour subvenir aux besoins de cette force», a-t-il précisé. Par ailleurs, M. Hariri a indiqué que Damas soutenait le cabinet Hoss. «Cela ne veut pas dire que les Syriens m’ont fait la guerre. Néanmoins, ils appuient toujours le gouvernement libanais en place», a-t-il précisé.
Le Premier ministre Rafic Hariri est rentré hier soir à Beyrouth après un entretien avec le roi Fahd d’Arabie séoudite avec qui il a évoqué la situation au Proche-Orient. Selon l’agence officielle SPA, les deux hommes ont également examiné les développements sur la scène arabe, islamique et internationale, ainsi que les moyens de renforcer les relations bilatérales. M....