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Actualités - OPINIONS

Ces modèles dont on parle peu

Tirer son chapeau à un nanti ? Pourquoi pas quand il le mérite vraiment. Qu’est-ce qui motive le PDG d’une grande société à sponsoriser et suivre de près des projets aussi divers que la restauration d’une place de la capitale, la création du musée à ciel ouvert, l’organisation de concours pour faire découvrir, aux jeunes générations, les grands hommes de leur pays, l’opération «coup de frais» des immeubles d’Achrafieh entreprise par Help Lebanon ? Qu’est ce qui motive aujourd’hui Antoine Wakim, puisque c’est de lui qu’il s’agit, à s’intéresser aux villages de nos montagnes pour les aider à revivre, ancrer les habitants à leur terre, attirer les touristes ? Puis, inviter banquiers, hommes d’affaires, de communication et amis, parcourir avec eux des kilomètres pour découvir Bkassine (première localité de la série à réhabiliter), écouter ses responsables, envisager avec eux de «rafraîchir» les façades des demeures, fleurir leurs balcons, restaurer la place du village. Et ensuite, créer le club de jeunes et un théâtre ? Oui un théâtre. Pourquoi pas ? Le pays compte quelques mecènes, certes. Mais, en général, ils se cantonnent chacun dans une spécialité. Antoine Wakim, pour sa part, est partout. Auprès des jeunes notamment. Et semble conscient de l’importance des villages, ce Liban profond trame de base d’une nation. Mais combien d’Antoine Wakim faudrait-il pour venir à bout du découragement des uns, de l’égoïsme des autres et du doute qui ronge le reste des Libanais?
Tirer son chapeau à un nanti ? Pourquoi pas quand il le mérite vraiment. Qu’est-ce qui motive le PDG d’une grande société à sponsoriser et suivre de près des projets aussi divers que la restauration d’une place de la capitale, la création du musée à ciel ouvert, l’organisation de concours pour faire découvrir, aux jeunes générations, les grands hommes de leur pays,...