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Actualités - CHRONOLOGIES

MUSIQUE - Tous les mercredis au Kalinka - Cool Country avec Marc Nader : simplicité et naturel

Où écouter de la country music à Beyrouth ? Au «Kalinka» (début Verdun, secteur Concorde), tous les mercredis, où Marc Nader se produit dans un one-man-show, à la guitare et au clavier. Atmosphère cool et détente garantie. Marc Nader, photographe professionnel, n’a jamais tout à fait abandonné la musique, sa première passion. En 1963, alors qu’il est toujours élève des pères jésuites au Collège Notre-Dame de Jamhour, il fonde le premier groupe de rock au Liban, avec, entre autres musiciens, Gabriel Yared. De ses premiers accords de guitariste, il garde d’excellents souvenirs. Plus tard, il fait des publicités musicales au Liban, avant d’aller s’installer aux États-Unis pour une quinzaine d’années. Là-bas, il travaille en tant que photographe mais continue de faire de la musique, en dilettante. Il touche même à la composition et invente des morceaux pour lui-même, mais aussi pour des chanteuses et interprètes du Colorado où il vit. En 1996, il rentre au pays, se fraye un chemin dans la photographie et réalise plusieurs projets. Depuis quatre ans, il enseigne également la photographie à l’AUB, au département d’architecture et design. Une expérience «très enrichissante. J’apprends beaucoup au contact des jeunes, je me redécouvre à travers mes étudiants, nous échangeons nos idées». Pour lui, la musique est «comme un pendule : ça va, ça vient. Actuellement, j’en fais davantage, simplement parce que j’en ai envie». Ce sont ses amis, pour qui il jouait de temps en temps, qui l’ont poussé à se produire en public, «et j’en suis content». Il décide donc de chanter, chose qu’il n’avait jamais faite, et de prendre sa guitare pour interpréter des morceaux divers. Il s’accompagnera aussi au clavier. Par ailleurs, il choisit de ne pas s’éparpiller et de s’en tenir à un seul pub. «Le “Kalinka” est un bon vieux pub qui a sa vitesse de croisière et ses habitués. L’atmosphère y est très bonne, l’ambiance simple. Cet endroit me rappelle beaucoup les boîtes aux États-Unis, où l’on va vraiment pour écouter de la musique, pas pour crâner ou rencontrer du monde». Le country et ses dérivées Côté musique et styles, il reste dans le domaine qu’il aime. «Je n’ai rien contre la musique actuelle, mais ma préférée reste celle des années 60-70, et même 80. Elle me ressemble. Je fais donc beaucoup de country rock auquel j’ai été très sensibilisé lorsque j’étais aux États-Unis. C’est une musique excessivement simple, qui parle de choses de tous les jours, et je suis pour la simplicité. Par ailleurs, c’est un genre qui n’est finalement pas très connu ici. Mais les gens qui l’écoutent aiment bien». Du pur country donc, mais aussi des émanations du country, ainsi que ce qu’il appelle le «blues-rock». Les noms abonnés à son répertoire, pêle-mêle : Les Beatles, John Lennon, les Rolling Stones, Ricky Nelson, Cliff Richard, les Supertramp, les Eagles, les Dire Straits, Randy Travis, Kenny Rogers, Glenn Campbell, etc. Et encore, quelques titres de sa composition. «En gros, ce sont tous des styles très proches, et des musiques qu’on n’écoutera sûrement pas à la radio libanaise de nos jours». Marc Nader se produit tous les mercredis soir, vers 22h. «J’ai voulu viser la période creuse de la semaine, pour offrir au public une soirée-détente après les deux premières journées de travail. Un moment musical agréable, pas trop long, et qui reste quand même loin du week-end». Le public, très mélangé, semble beaucoup apprécier la voix de Marc Nader et la musique qu’il découvre ou redécouvre. «Il vient aussi bien des jeunes de 18-19 ans que des moins jeunes de 50-60 ans. Deux tranches d’âge dans lesquelles je me reconnais», dit-il dans un sourire, avant de conclure : «Je vis une chouette expérience». Comme on les aime.
Où écouter de la country music à Beyrouth ? Au «Kalinka» (début Verdun, secteur Concorde), tous les mercredis, où Marc Nader se produit dans un one-man-show, à la guitare et au clavier. Atmosphère cool et détente garantie. Marc Nader, photographe professionnel, n’a jamais tout à fait abandonné la musique, sa première passion. En 1963, alors qu’il est toujours élève...