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Actualités - CHRONOLOGIES

Delanoë : Rien ne se fera en Méditerranée sans le Liban

Le maire de Paris Bertrand Delanoë a exprimé devant le président Émile Lahoud sa «confiance dans l’avenir» de ce pays, soulignant que «rien ne se fera en Méditerranée, au Proche et au Moyen-Orient sans le Liban». «Depuis plus d’un siècle, le Liban et la France ont tissé des liens politiques, économiques, mais aussi culturels et affectifs d’une exceptionnelle intensité. votre pays est devenu, pour le nôtre, un partenaire majeur au Proche-Orient», a-t-il affirmé. «Aussi nous appartient-il d’œuvrer ensemble pour renforcer l’amitié entre le monde arabe et l’Europe», a-t-il dit en recevant à l’Hôtel de Ville son hôte libanais. Devant un parterre d’environ 2 000 personnes, représentant l’importante communauté libanaise qui vit à Paris, le maire de la capitale française souligné que la «stabilité» du Liban était «indispensable à l’équilibre d’une région toujours prompte à s’embraser». Évoquant une «réelle angoisse» face aux «images de sang, de haine et de brutalité» que connaît la région, M. Delanoë a souhaité que «la raison et le dialogue parviendront à s’imposer» de la même façon qu’ils ont «finalement prévalu dans votre pays, terre de coexistence entre plusieurs communautés». Dans son premier discours depuis son élection à la mairie en mars à l’occasion de la visite d’État d’un président étranger, Bertrand Delanoë (socialiste) a également évoqué le 9e sommet de la francophonie qui se tiendra du 26 au 28 octobre à Beyrouth. «Paris et Beyrouth assument pleinement les valeurs d’une francophonie plurielle: humanisme, tolérance, respect des identités, coexistence pacifique entre les communautés, démocratie et solidarité», a-t-il dit. Se disant lui-même «issu du monde méditerranéen», il a exprimé la dette de la France envers les poètes et écrivains libanais d’expression française : Georges Schéhadé, Nadia Tuéni et Amin Maalouf. S’adressant à l’assemblée des Libanais présents, il leur a dit : «Cette ville est la vôtre, parce que vous êtes l’une des composantes de la richesse et de la vitalité de Paris». Le président Lahoud a pour sa part rendu hommage à Paris, «capitale de l’esprit», et a affirmé que «Beyrouth aspirait à redevenir la capitale économique et financière du monde». «Beyrouth qui a souffert des affres des guerres dont elle a été victime et des blessures de l’occupation israélienne a été partiellement détruite», a-t-il ajouté.
Le maire de Paris Bertrand Delanoë a exprimé devant le président Émile Lahoud sa «confiance dans l’avenir» de ce pays, soulignant que «rien ne se fera en Méditerranée, au Proche et au Moyen-Orient sans le Liban». «Depuis plus d’un siècle, le Liban et la France ont tissé des liens politiques, économiques, mais aussi culturels et affectifs d’une exceptionnelle...