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Actualités - OPINIONS

Libertador

La bouffe allégée qu’il s’impose depuis quelque temps ne semble pas trop réussir au patron du Hezbollah. Plus il maigrit, plus l’Ariel d’en face grossit, plus on a la désagréable impression qu’on va se faire enfoncer dur dans beaucoup moins de pas longtemps. Comme si l’on vivait dans un pays maudit par quelque sorcier vaudou, qui s’acharne à coups de fléchettes sur une chiure de mouche figurant sur la mappemonde. Chaque quelque temps, nous sommes affublés d’un énergumène qui nous joue les Libertador, répand la béchamel dans le landernau avant de disparaître dans les vapeurs de l’histoire. On a voulu jadis nous libérer des Palestiniens, c’est raté ! Les Syriens ? Bernique, loupé aussi ! Restait les Israéliens. On s’en est bien débarrassé l’année dernière, en partie grâce à Nasrallah, mais c’était l’époque où il était gros et sympa. Depuis qu’il a maigri, il devient vachement teigneux, le Grand Schtroumpf noir. En plus, il fait une fixation pathologique sur le caillou de Chebaa. Puis la fixation s’élargissant, elle englobe désormais le Golan, la Palestine… en attendant un jour peut-être la Micronésie et les Îles Caïman. Dans les conditions actuelles des sciences médicales, l’Homo libanicus vit en moyenne 65 ans. S’il doit en passer le tiers à bavasser politique et les deux tiers restants à libérer des territoires, ce n’est pas demain la veille qu’il connaîtra l’orgasme financier que lui promet le Bouboule de Koraytem. Reste plus qu’à attendre le dernier des Libertador. Celui qui, un jour, nous libérera des Libanais.
La bouffe allégée qu’il s’impose depuis quelque temps ne semble pas trop réussir au patron du Hezbollah. Plus il maigrit, plus l’Ariel d’en face grossit, plus on a la désagréable impression qu’on va se faire enfoncer dur dans beaucoup moins de pas longtemps. Comme si l’on vivait dans un pays maudit par quelque sorcier vaudou, qui s’acharne à coups de fléchettes sur...