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Actualités - CHRONOLOGIES

L’ambassadeur britannique « s’inquiète » - des violations de la ligne bleue

Quelle est la position de Londres par rapport aux derniers développements dans la région ? «J’espère que les rapports au sujet de l’éventualité d’une guerre régionale sont exagérés, et nous appelons toutes les parties à la retenue», a répondu l’ambassadeur de Grande-Bretagne à Beyrouth, Richard Kinchen. Le diplomate anglais a tenu ces propos lors d’une visite au siège du syndicat des rédacteurs où il a été reçu par M. Melhem Karam. Rappelant que l’Union européenne, dont son pays est membre, avait qualifié de « grande agression» et de « déplacée»l’attaque israélienne contre un radar syrien au Liban, M. Kinchen a ajouté : « Les violations de la ligne bleue au Liban-Sud nous inquiètent, qu’elles soient le fait de la Résistance au Liban ou des forces israéliennes», a-t-il précisé. À la question de savoir si la politique de Londres dans la région était différente de celle de Washington, l’ambassadeur a répondu : «Je peux dire qu’il y a certaines différences entre les positions du Royaume-Uni et celles des États-Unis (…). Mais je crois que tous les pays européens ainsi que les États-Unis œuvrent en vue d’une paix juste dans la région». M. Karam avait pris auparavant la parole pour souhaiter la bienvenue au «représentant d’un État ami» qu’il a considéré comme «un vieux Libanais, ayant vécu sous notre ciel il y a près de trente ans, au temps où il suivait des cours de langue anglaise à Chemlane». Il a ajouté : «Aujourd’hui encore, d’aucuns pourraient blâmer la Grande-Bretagne d’avoir “lâché” la Palestine et de l’avoir cédée aux groupes terroristes du sionisme mondial… Laissons à l’Histoire le soin de porter un jugement équitable sur cette étape parmi les plus dramatiques du Proche-Orient. Et aussi sur la position de la Grande-Bretagne envers Bagdad». Après avoir développé les constantes de la politique anglaise au Moyen-Orient, M. Karam a conclu son allocution en ces termes : «Nous ne doutons pas du fait que l’ambassadeur Kinchen se préoccupe de dissiper l’impact de décisions prises par Londres et jugées défavorables au monde arabe». Selon lui, ces décisions ont été «adoptées dans une conjoncture déterminée et dans le cadre d’une stratégie commune avec les États-Unis dont la Grande-Bretagne ne peut se départir».
Quelle est la position de Londres par rapport aux derniers développements dans la région ? «J’espère que les rapports au sujet de l’éventualité d’une guerre régionale sont exagérés, et nous appelons toutes les parties à la retenue», a répondu l’ambassadeur de Grande-Bretagne à Beyrouth, Richard Kinchen. Le diplomate anglais a tenu ces propos lors d’une visite au...